Il faut dire que la colonie avait enregistré un taux exceptionnel de 74% l’année dernière. Il s’agit du meilleur taux de reproduction enregistré depuis 1999.

Ce score est survenu alors même que la colonie faisait face à une diminution du nombre de harengs et de maquereaux. Ces espèces composent en bonne partie le régime alimentaire des Fous de Bassan.

Le directeur du Parc, Rémi Plourde, souligne que leur nombre est effectivement plus élevé et qu’ils semblent en bonne santé.

« C’est une bonne nouvelle pour les oiseaux marins. Dans le monde, [ils] ont présentement beaucoup de difficultés. Donc, quand on a un sursis comme ça avec la colonie de Fous de Bassan, et là je fais une hypothèse pure : est-ce qu’il y a un lien avec le fait qu’on a arrêté de pêcher? Il y a un moratoire sur le hareng et le maquereau, qui représentent une partie de la nourriture des Fous de Bassan. Est-ce que cela a eu une incidence? J’émets une hypothèse », mentionne Rémi Plourde.