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Nouvelles

Les fous de Bassan suivis par GPS

Publié le 15 juillet 2022 à 15:41, modifié le 15 juillet 2022 à 15:47

Par: Yanick Boudreault

Le Bioparc de la Gaspésie ainsi que ses nombreux collaborateurs, a implanté un nouveau projet qui permettra de suivre par GPS les fous de Bassan et leurs prédateurs.

Depuis quelques semaines, un nouveau projet d’étude brille en Gaspésie. II consiste à suivre par GPS les fous Bassan pour recueillir le plus d’information sur leurs habitudes et celles de leurs prédateurs.

Le projet Fou Raide a un objectif pédagogique envers la population.

« Nous notre principale mission ici, c’est de faire de l’éducation et de la sensibilisation auprès de la clientèle du Bioparc. En participant comme ça à ce projet, c’est un projet de science citoyenne donc on inclut les gens dans un projet de science participative. Le but principal du projet c’est d’être capable d’identifier les fous de Bassan dans leurs différents stades de vie, mais aussi leurs prédateurs. », affirme la biologiste Stéphanie Bentz.

La Directrice générale d’Exploramer, Sandra Gauthier est persuadée que les informations recueillies pourront pousser les recherches à la limite du possible.

« Pour le moment, ces informations nous permettront ça, mais dans le futur qu’est-ce que les données qui auront été générées par le public, je pense que c’est illimité comme information. »

La biologiste responsable de l’éducation, Stéphanie Bentz affirme que le projet Fou Raide pourrait être utile contre la grippe aviaire.

« Comme les fous Bassan sont touchés entre autres par la grippe aviaire et bien ça va nous permettre de faire un suivi à plus long terme. La borne va être ici pendant 3 ans, mais les fous de Bassan sont étudiés depuis très longtemps. »

Exploramer désire étendre ces recherches en effectuant le suivi avec d’autres espèces.

« On le sait que plusieurs espèces de requins sont des espèces avec des statues allant de menacer ou en voit de disparition et  ça va permettre à la population de voire c’est quoi les impacts de notre quotidien sur cette biodiversité-là. », indique Sandra Gauthier.

Ce projet de traçage n’est qu’un début qui permettra d’approfondir les connaissances sur les habitudes du fou de Bassan et ses prédateurs, mais plusieurs autres espèces feront bientôt l’objet d’un suivi, qui gageons-le sera tout aussi instructif.