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Le prix à payer pour notre consommation

Publié le 29 novembre 2019 à 18:22, modifié le 29 novembre 2019 à 18:22

Par: CIMTCHAU

Le prix à payer pour la gestion des matières résiduelles augmente dans nos régions. Notamment, les centres de tri manquent de débouchées pour le carton et le papier. La situation nous porte à réfléchir sur nos habitudes de consommation.

Rivière-du-Loup paye actuellement 60 $ la tonne traitée à la Société VIA pour le contenu de ses bacs bleus. La nouvelle tarification passera temporairement à 91 $, une aide d’urgence pour aider l’entreprise à faire ses frais. La facture sera en bonne partie assumée par Recyc-Québec.

« 90 % du montant nous est remboursé, grâce aux redevances qu’on a, car on fait beaucoup de recyclage et on est récompensé », explique la mairesse, Sylvie Vignet.

Dans la MRC de Charlevoix-Est, c’est la facture pour la gestion des déchets qui augmentera de 350 000 $ en 2020.

« Là, on parle juste du camion qui ramasse le bac vert. Pour ce qui est du recyclage, on comprend qu’au Québec, on va avoir des problèmes demain matin. C’est sûr que ça va encore nous coûter beaucoup plus cher », prédit le préfet Sylvain Tremblay.

En ce jour de Vendredi Fou, cet état des lieux amène-t-il les consommateurs à réfléchir un peu plus à leurs achats?

Selon le plus récent Baromètre de la consommation responsable, le recyclage est une habitude bien implantée chez les Québécois : 84 % d’entre eux ont répondu qu’il s’agissait d’une pratique fréquente en 2010. Le taux grimpe à 89 % en 2019.

Il reste néanmoins du chemin à faire pour la réduction à la source des produits de consommation. Un Québécois sur deux affirmait faire des efforts de déconsommation en 2010, contre à peine 53% en 2019.