Même s’il n’est pas encore en vigueur, il est loin de faire l’unanimité.

« On est dans un pays libre. On n’est pas dans un pays communiste », s’est insurgé un résident.

« Je d’accord pour ça. Bien sûr », contraste un autre.

« C’est sûr que ma vie va changer. Moins de consommation parce que je ne peux plus rentrer à l’intérieur », témoigne une autre.

Le fardeau pour faire appliquer le passeport vaccinal reviendra aux propriétaires des commerces. Mais la plupart sont loin d’être enthousiastes à l’idée.

« Le passeport oui, je vais vivre avec. Mais enlève-moi le registre. Je suis en manque de personnel, je ne suis pas capable d’opérer comme je voudrais opérer. Je n’ai pas de monde dans la cuisine. Je manque de serveuses. Imaginez-vous comment je vais faire en avant pour accueillir tout le monde ?» partage Pascal Gagnon, copropriétaire du Complexe le Triangle.

« S’il faut que je paye quelqu’un pour gérer le passeport vaccinal. Il faut que j’oblige mes gens à avoir leur téléphone cellulaire sur le travail en même temps. Ça devient un peu problématique ».

Le passeport s’appliquera aussi aux endroits dédiés aux enfants… même s’ils ne sont pas éligibles à la vaccination.

« Je ne comprends pas pourquoi ça s’applique à moi quand je travaille déjà avec des non-vaccinés. Que le parent soit vacciné ou pas, l’enfant (ne l’est pas) », lance Caroline St-Pierre, propriétaire du centre d’amusement Loup Phoque à Rivière-du-Loup.

Il s’agit cependant d’un soupir de soulagement pour les salles de spectacles.

« Ce qu’on veut, c’est de rester ouvert et d’éviter qu’il y ait des changements au niveau des règlements. Donc d’avoir des standards comme ça justement ça va nous éviter de fermer », se réjouit Laura Chénard, ersponsable des communications chez Rivière-du-Loup en spectacles.

Les commerçants auront cependant une période de deux semaines pour s’ajuster… car à partir du 15 septembre, des amendes seront données aux récalcitrants