Michel Couturier en a assez que le dossier de réfection de l’hôpital de La Malbaie traine. Il se demande pourquoi il n’est toujours pas au niveau 2 du Plan québécois d’infrastructure, ce qui confirmerait les travaux.

«C’est là que les annonces se font qui confirment le projet. C’est là que les ministres débarquent. Après ça, ça fait partie du plan de travail : engage les experts, les architectes, les ingénieurs. On fait les devis, la conception. Et après on passe au travail», rappelle-t-il.

Bien que le plan clinique ait été révisé, et que la Société québécoise des infrastructures ait pris le relais, aucun financement n’a été annoncé.

«C’est un hôpital qui est vétuste. On en a besoin pour le recrutement, on a besoin d’espace, on a besoin pour protéger nos services. Ça part par des immobilisations adéquates. Ça fait longtemps qu’on attend ça ici. Ça fait dix ans qu’on est là-dessus. Ce que vous dites, faites-le dont», demande Michel Couturier.

Le comité de mobilisation pour l’hôpital abonde dans le même sens. Il est bien déçu de constater que d’autres villes dans la province aient reçu des subvention pour effectuer des travaux pour leur hôpital, mais rien encore à La Malbaie.

«On a fait des pieds et des mains jusqu’à présent pour que ça se fasse. Et on voit à l’extérieur comme Saint-Jérôme, Mont-Laurier, qui ont reçu des montants d’argent, sans avoir de plan clinique ou d’opportunité. Des étapes que nous on s’est tapé. Ça nous a vraiment offusqué», avoue Anne Jean, porte-parole de la Mobilisation pour les services de santé de notre hôpital.

De son côté, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard, rappelle que le dossier progresse. «Le premier ministre a dit et répété que le projet de modernisation se ferait. C’est la raison pour laquelle il a autorisé en septembre 2017 la mise à jour du dossier d’opportunité».

Fort à parier que l’hôpital de La Malbaie soit l’un des dossiers chauds dans Charlevoix, pour la campagne électorale à venir.