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Le centre de plein air familial de Cabano lance un cri du cœur

Publié le 30 novembre 2023 à 17:36, modifié le 30 novembre 2023 à 17:36

Par: Eliane Pilote

Le centre de plein air familial de Cabano lance un appel à l’aide à la population. L’organisation vie encore une fois des difficultés financières et elle compte sur la générosité de la population pour poursuivre leur objectif : offrir un centre sportif à moindre coût.

 

 

Le centre de plein air familial de Cabano est en activité depuis bientôt 55 ans. Mais dernièrement, les temps sont plus difficiles.

«Nos assurances ont passé de 300$ à 17 milles en 2 ans. Les centres de ski sont tous dans la même classe. Il y a eu des accidents dans certains centres donc ils ont décidé d’augmenter les assurances. Là avec la hausse des assurances, la hausse des salaires, la hausse des coûts d’entretiens c’est rendu compliqué pour un petit centre comme nous», explique Danny Beaulieu, gérant du centre de plein air.

C’est pourquoi le gérant de l’endroit lance un cri du cœur. La situation est précaire, et trouver de l’aide financière est nécessaire.

«Nous avons commencé hier avec un go fund me. Si seulement tout le monde qui est déjà venu faire du ski ici donne un 2 ou 5$, d’après moi on va être en business.»

D’ailleurs la ville tient à préserver ce lieu significatif.

«Le centre de plein air nous a approchés pour voir si on pouvait augmenter notre support financier cette année considérant les difficultés du centre  avec l’augmentation des assurances. Nous on est en train de finaliser notre budget, y’a des choses qui ont été regardées au niveau du conseil, nous ne sommes pas fermé. Il va probablement avoir un ajout qui va être fait cette année», explique le maire de l’endroit, Denis Blais.

Il y a deux ans, l’augmentation des assurances avait fait fermer l’endroit. Cette année l’équipe est confiante d’ouvrir, mais espère que dame nature sera de leur côté.

«Une année normale avec le temps des fêtes nous serions capables de payer les assurances, mais là ça fait 3 ans qu’il n’y a pas de neige. Le 17 mille d’assurance, on n’a pas les moyens de payer ça.»

En attendant le gérant garde espoir et souhaite que les milliers de familles puissent revenir à nouveau dans les années à venir.

«L’année passée j’avais du monde qui recommençait à faire du ski après 25 ans. Là ils reviennent ici avec leurs enfants. On ne veut pas que ça arrête parce que justement c’est unique dans le coin.»