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L’atelier La Fabrique en manque de financement

Publié le 29 mars 2019 à 15:42, modifié le 29 mars 2019 à 16:09

Par: CIMTCHAU

L’atelier La Fabrique offre un milieu de travail protégé aux adultes vivants avec un handicap intellectuel. Mais les problèmes financiers pourraient bien les obliger à fermer leurs portes.

Depuis maintenant 40 ans, une vingtaine d’adultes vient travailler chaque jour à La Fabrique.  « Ces gens-là s’ils n’avaient pas ça, ils resteraient chez eux. Et ils n’auraient pas de fréquentations, d’entraide, de communication, d’échange.  Il y en a que ça fait 35 ans qu’ils sont ici » explique la directrice de l’atelier, Martina Godin.

La Fabrique a été fondée parce que les ressources pour les adultes manquaient précise une des intervenantes, Thérèse Roussel :  « après la polyvalente, ils n’ont pas de place où aller, ils restent chez eux, c’est le seul endroit qui est ouvert pour eux. »

Selon elle, c’est donc beaucoup plus qu’un travail pour les participants  : « oui, ils aiment ça venir ici. C’est valorisant, ils apprennent à tricoter, travailler, aider les autres. » Interrogée à ce sujet, Réane Losier, Jerry McConnel et Gina Losier nous répondaient qu’ils étaient contents de travailler à l’atelier.

La plupart d’entre eux demeurent chez leurs parents. L’atelier est aussi une ressource importante pour ces derniers. Mais elle pourrait bientôt disparaitre. Jusqu’à maintenant, le centre survivait grâce aux subventions, aux dons, à la vente des objets qu’ils fabriquent et à leur marché aux puces. Or, le coût de la vie et les factures augmentent, tandis que les subventions gouvernementales elles, demeurent les mêmes. La directrice est arrivée au bout de ses ressources habituelles : « présentement, si je fais avec ce que j’ai, je peux juste me rendre au 15 avril. Après ça il faut que je ferme. »

Tout de même, il y a une lueur d’espoir à l’horizon.  Un comité de sauvegarde est en train de se mettre en place pour tenter de trouver le financement nécessaire à la survie de l’atelier.