Ce jeudi matin, c’était jour de café-débats à l’AQDR. Les membres de l’association sont invités à se retrouver pour discuter d’un thème. Covid oblige, Ils se rencontrent virtuellement. Ces rendez-vous sont autant de moments qui permettent aux 50 ans et plus de rompre l’isolement. « C’est un projet qui était dans les cartons de l’ AQDR que de brancher des aînés avec des tablettes. Ça a fait en sorte que la pandémie a accéléré le processus», explique le directeur de l’AQDR, François Boudreau.

« Ça nous permet de nous voir une fois par semaine, d’avoir de nouveaux amis», affirme Francine Giasson, membre de l’association. « Les réunions zoom tout ça, ça nous permet d’avoir une vie sociale malgré le covid et malgré le confinement», ajoute Dany Rouillard, membre et bénévole de l’association. «  On ne se connaissait pas avant de commencer les zooms. C’est le 3ème et on apprend vraiment à se connaitre. (…) oui ça crée vraiment un petit lien entre nous » ajoute Marion Perreault, étudiante et employé de l’AQDR.

Grâce à un partenariat avec La Croix rouge canadienne, l’association a pu acheter 50 tablettes comme celle-ci pour pouvoir former les aînés. « On leur donne pas une tablette et ils s’en vont chez eux. On leur explique le fonctionnement, on cherche à les mettre en ligne le plus rapidement possible», renchérit François Boudreau. Le but est également de permettre aux aînés de faire leurs achats, de se rendre sur les réseaux sociaux ou de communiquer avec les tablettes en toute autonomie.

Simone Lacroix vit à Lac-au-Saumon. Elle s’est retrouvé isolée de sa famille en raison du confinement. « Je ne voulais rien savoir de la technologie. Je me disais moi c’est crayon papier puis (..)maintenant je suis très fière de pouvoir l’utiliser», reconnait la dame. « Je pense qu’au début elles sont un peu réticentes mais à force de voir les avantages que ça apporte. Aussi au niveau de la pandémie de voir leur famille. C’est pas des contacts réels, mais c’est virtuel. Ça les convainc beaucoup», confirme l’une des formatrices de l’AQDR, Marion Perreault.

Parmi les 160 membres de l’association, une trentaine seulement étaient équipée de tablettes jusqu’ici. «Des fois j’envoie juste un petit allo et on me répond tellement des belles choses que ça fait ma journée», conclut Simone Lacroix.