La terre maternelle d’Anne-Marie Turcotte : Un roman fiction au cœur des légendes du Témiscouata
Publié le 10 avril 2024 à 18:33, modifié le 10 avril 2024 à 18:48
Par: Francis Gallant
Samedi après-midi au Témiscouata avait lieu le lancement du premier roman d’Anne-Marie Turcotte. Son roman imprimé à 1200 exemplaires a été réimprimé juste avant sa sortie.
Parents et amis étaient réunis pour rencontrer l’autrice originaire de Dégelis, qui vit maintenant au Manitoba et qui voue un amour inconditionnel à sa région natale.
« C’est important de souligner les bons coups de gens d’ici qui créent l’histoire du Témiscouata », débute Amélie Dionne, la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata.
« Je pense que ça nous rend encore plus fiers du Témiscouata et de la langue française », souligne une amie de l’auteure.
Anne-Marie Turcotte se décrit comme étant une introvertie. Elle a développé sa passion pour la lecture en tout jeune âge.
« Avec mon père, on lisait des histoires et des contes de fées », explique Anne-Marie Turcotte, l’autrice du roman-fiction, La terre Maternelle.
Le Beaulieu culturel était le lieu de prédilection pour le lancement de son livre, puisqu’elle y a déjà travaillé. À la fin de sa maîtrise en création littéraire en 2020, l’autrice a fait sa mémoire sur des sujets portant sur la région. Les prémices de son roman-fiction, La Terre maternelle.
« Je ne m’identifiais pas à la littérature des gens qui parlaient du fleuve et de la mer, moi je n’ai pas ce cet amour-là autant. Je l’ai pour les lacs , les rivières et les forêts », souligne Anne-Marie Turcotte.
Anne-Marie a aussi travaillé au musée du Témiscouata. Elle y consultait les archives. Son œuvre littéraire, inspiré de la tradition orale et des légendes, se veut plus épicée et imaginative…
« Le monde connaît le brise culottes, mais pas vraiment, il faut venir de la place pour le savoir. Il n’y avait pas vraiment de police qui allait dans ce rang-là, c’était pour la prohibition. Il y a la route du chômage aussi, la fourche à Hélène qui est nom tellement inspirant », dit l’autrice, Anne-Marie Turcotte.
La légende folklorique du Québec, Rose Latulippe et du diable danseur, y figure avec une finale plus positive…
« Rose c’est une victime dans cette histoire, il faut absolument qu’elle se venge…», lance à la blague, la talentueuse Anne-Marie Turcotte.
Elle y révèle également des traits caractéristiques propres à la région qui est frontalière …
« On est à côté du Nouveau-Brunswick, on a des influences, notre accent est un peu différent. Il y a le pont de glace, la rivière de mon village qui ne gèle pas…», ajoute Anne-Marie Turcotte.
Anne-Marie Turcotte travaille la suite de son roman, qui parlera de la région, mais aussi du Manitoba. Il pourrait être publié d’ici les 5 prochaines années.