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La SÉMER bénéficie de la collecte des matières organiques de la Ville de Québec

Publié le 16 février 2023 à 16:25, modifié le 16 février 2023 à 16:27

Par: CIMTCHAU

Depuis que la collecte des matières organiques a été implantée à Québec, il y a 3 mois, près de 800 tonnes de résidus alimentaires ont été envoyées à l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup.

« Les digesteurs avaient des fuites donc ils doivent colmater les fuites. Tant qu’à nous ça nous permet d’accueillir des matières intéressantes tant et aussi longtemps que la situation va perdurer. », explique Michel Lagacé, président de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER).

« On a 5 réservoirs et je vous dirais que graduellement on commence à réintroduire de la matière dans les réservoirs », dit Mathieu Fournier, directeur de la section de la valorisation des matières résiduelles à la Ville de Québec.

Bien que les matières putrescibles soient transportées par camions-citernes, l’impact environnemental serait tout de même moindre que de les enfouir. La Ville de Québec tirera un certain bénéfice de la transaction puisque la SÉMER lui donnera les ingrédients pour démarrer plus rapidement sa production de biogaz.

« En échange on leur donne de l’inoculum. L’inoculum essentiellement c’est une partie de nos bactéries qu’on va acheminer à Québec pour favoriser le démâtage de la biométhanisation dans leur digesteur. »

Pour 2023, la SÉMER veut augmenter d’un tiers le nombre de matières organiques traitées, en passant de 14000 à 22 000 tonnes.

« On a une vitesse de croisière qui est intéressante et une meilleure collaboration des ICI donc des institutions, commerces et industries », indique le président de la SÉMER.

Malgré le refus de Québec d’accorder pour l’instant plus de 5 millions de dollars demandés par la SÉMER, le président reste optimiste

« On est en train de terminer les dernières étapes qui sont en lien avec la rentabilité (…)  On fait un plan d’affaires, on a contribué avec Pricewaterhouse sur le plan d’affaires on est sur la démonstration de la solidité financière de la semer et de sa capacité à pérenniser ses activités à partir de l’investissement qui va être fait », fait valoir Michel Lagacé.

L’avenir de la SÉMER et surtout la rentabilité financière de l’usine de biométhanisation restent incertains puisqu’il faudra tout d’abord qu’elle fasse ses preuves auprès de Québec.