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La province passe à la phase suivante en vue de vivre avec la COVID-19 le lundi 14 mars

Publié le 11 mars 2022 à 17:14, modifié le 11 mars 2022 à 17:15

Par: Communique de presse

Les mesures prises par les gens du Nouveau-Brunswick au cours des deux dernières années ont contribué à la levée de toutes les mesures obligatoires restantes relatives à la COVID-19, le lundi 14 mars, à 00 h 01, selon les représentants de la Santé publique.

La Santé publique continuera de fournir des conseils et des directives sur ce que les gens peuvent faire pour réduire leurs risques et elle surveillera également la situation relative à la COVID-19. Elle informera le public lorsqu’il y a un risque accru en raison d’une propagation du virus, comme c’est le cas pour d’autres maladies transmissibles.

La levée des restrictions obligatoire restantes signifie que les résidents ne seront plus tenus de porter un masque dans les lieux publics ni de limiter le nombre de personnes qui prennent part à un rassemblement. Toutes les entreprises et tous les organismes seront autorisés à fonctionner à pleine capacité, et il ne sera plus nécessaire d’assurer la distanciation physique.

« Grâce au taux de vaccination dans la province, à la gestion continue de nos hôpitaux et à l’engagement des gens du Nouveau-Brunswick au cours des deux dernières années, nous sommes en mesure de lever les restrictions obligatoires », a déclaré le médecin-hygiéniste en chef adjoint par intérim, le Dr Yves Léger. « Le virus est toujours présent dans la province, mais, alors que nous allons de l’avant, je suis persuadé que nous pouvons mettre en pratique les leçons apprises tout au long de la pandémie afin de gérer nos risques personnels, de nous protéger et de protéger les gens autour de nous. »

Même si les restrictions obligatoires seront levées, certains établissements ou entreprises pourraient choisir de maintenir leurs propres politiques en matière de pratiques de santé publique dans le but de contribuer à protéger leurs employés et leurs clients contre les infections respiratoires, comme la COVID-19, la grippe et le rhume. Ces pratiques comprennent notamment se faire vacciner, rester à la maison lorsqu’on est malade, adopter une bonne hygiène des mains et des règles d’étiquette respiratoire, et entretenir les systèmes de ventilation. Tous les employeurs et employés doivent respecter la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail, qui établit les devoirs et obligations relatifs à la propagation de maladies transmissibles.

L’isolement ne sera plus requis pour le grand public, mais les gens sont encouragés à rester à la maison s’ils sont malades. Dans les endroits vulnérables, une période d’isolement de cinq jours est encore recommandée par la Santé publique pour toute personne qui obtient un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19. Cela comprend les personnes qui résident dans un établissement de soins de longue durée, un refuge ou un centre correctionnel. Pour l’instant, le port du masque sera encore obligatoire pour les personnes qui travaillent dans des établissements où les patients ou les résidents sont plus vulnérables à une infection à la COVID-19, ainsi que pour les personnes qui visitent un patient ou un résident dans ces établissements.

Cliniques de vaccination

Les personnes admissibles qui veulent obtenir un vaccin contre la COVID-19 ou une dose de rappel devraient fixer un rendez-vous auprès d’une clinique de vaccination des régies régionales de la santé ou d’une pharmacie participante. Les cliniques de masse organisées par les régies régionales de la santé resteront en activité après le 14 mars, soit jusqu’à la fin du mois. À compter d’avril, les pharmacies participantes et les bureaux régionaux de la Santé publique offriront les vaccins contre la COVID-19 et les doses de rappel. Les enfants âgés de cinq à 18 ans pourront également recevoir leurs vaccins lors des rendez-vous fixés dans le cadre du programme de vaccination en milieu scolaire habituel.

Dépistage

Il n’y aura aucun changement au niveau des exigences pour les tests PCR et les trousses de dépistage rapide. Les personnes qui présentent des symptômes sont toujours encouragées à fixer un rendez-vous pour subir un test PCR ou obtenir une trousse de dépistage rapide par l’entremise du portail en ligne.

Politiques des hôpitaux

L’accès aux établissements de soins de santé comme les hôpitaux a toujours fait l’objet de mesures précises de prévention et de contrôle des infections. Les patients et les proches aidants désignés qui entrent dans des établissements exploités par les régies régionales de la santé devront continuer de répondre aux questions de dépistage relatives à la COVID-19, de se désinfecter les mains, de respecter la distanciation physique et de porter un masque médical, un masque KN95 ou un masque N95.

Les visites du public général seront toujours interdites. Les patients admissibles pourront recevoir la visite d’un proche aidant désigné. Des lignes directrices pour les proches aidants désignés sont disponibles sur le site Web du Réseau de santé Horizon et celui du Réseau de santé Vitalité.

Ces mesures de prévention et de contrôle des infections évolueront avec le temps à mesure que le niveau de risque au sein des hôpitaux diminue. Les régies régionales de la santé feront part de tout changement par l’entremise de leur site Web ou par toute autre forme de communication appropriée.

Mise à jour concernant les écoles et les garderies

Afin de s’harmoniser aux recommandations de la Santé publique à l’intention de la population, les restrictions seront levées dans les écoles lorsque les élèves reviendront du congé de mars, le lundi 14 mars. Cela signifie que le port du masque ne sera plus obligatoire. Cependant, les écoles continueront de veiller à maintenir un milieu favorable pour tous, y compris pour les élèves et les membres du personnel qui voudront continuer de porter un masque.

Les familles et les membres du personnel scolaire n’auront plus l’obligation d’autodéclarer les cas de COVID-19 aux écoles et aux garderies dans le cadre de leur recherche de contacts. Le ministère ne fera donc plus état du nombre de cas dans les écoles et dans les garderies. La Santé publique continuera à surveiller les taux d’absentéisme, comme toujours, ce qui sert d’indicateur des virus pouvant être en circulation, comme la grippe.

Les élèves et les membres du personnel devraient continuer de rester à la maison lorsqu’ils sont malades et de pratiquer une bonne hygiène comme se laver les mains et se couvrir la bouche lorsqu’ils toussent ou éternuent. Les familles doivent encore aviser leur école ou leur garderie lorsqu’un élève est absent en raison d’une maladie ou pour toute autre raison.

Les cours d’éducation physique et de musique pourront reprendre normalement, mais le personnel est invité à enseigner ces cours à l’extérieur lorsque la météo le permet. Il n’est plus obligatoire de montrer une preuve de vaccination pour participer aux activités parascolaires ou internes, aux clubs ou aux sports.

Les protocoles actuels de nettoyage et de désinfection seront maintenus. Les filtres portables HEPA continueront d’être utilisés dans les écoles qui n’ont pas de système de ventilation intégré.

Politiques des établissements de soins de longue durée

Les établissements de soins de longue durée, y compris les foyers de soins spéciaux et les foyers de soins, continueront de respecter les directives de la Santé publique en ce qui a trait à la COVID-19 en vue de protéger les personnes qui sont vulnérables à des problèmes de santé graves et à une hospitalisation. Les représentants de la Santé publique savent que les établissements travailleront à trouver un équilibre entre assurer un niveau adéquat de protection pour les résidents et permettre l’accès aux visiteurs, particulièrement aux membres de la famille.

Les établissements ont été informés des politiques et des mesures de précaution, comme porter le masque et isoler les personnes malades, dans le but de limiter les éclosions de COVID-19. Les visiteurs devront porter un masque, mais ils pourront l’enlever lorsqu’ils se trouvent dans la chambre d’un résident, à la discrétion de ce dernier. Le ministère du Développement social continuera de réaliser des inspections régulières afin de s’assurer que les normes et politiques sont respectées.

Signalement des cas de COVID-19

La Santé publique continuera de surveiller la COVID-19 dans la province. Cependant, les mises à jour seront désormais effectuées une fois par semaine. À compter de la semaine du 14 mars, le tableau de bord de la COVID-19 sera mis à jour une fois par semaine, et ce, jusqu’à la fin du mois de mars, alors que la Santé publique établit une nouvelle façon de communiquer les renseignements. Le rapport hebdomadaire sera publié les mardis et il comprendra des données allant jusqu’au samedi précédent, et ce, inclusivement.

« Les gens du Nouveau-Brunswick devraient inclure de bonnes pratiques de santé publique dans tous les aspects de leur vie, a affirmé le Dr Léger. Ces pratiques sont bénéfiques, et ce, peu importe le nombre de cas ou d’hospitalisations dans la province. »

Évaluation des risques personnels

Les gens du Nouveau-Brunswick sont invités à évaluer et à gérer leurs risques personnels et à continuer de mettre en pratique les mesures préventives de santé publique qui peuvent réduire leurs risques de contracter ou de propager la COVID-19.

Lorsqu’ils évaluent leurs risques personnels, les gens devraient tenir compte de leurs propres facteurs de risque qui pourraient se traduire par des problèmes de santé graves ou une hospitalisation; des facteurs de risque des membres de leur famille et de leurs amis; ainsi que des milieux au sein desquels ils interagissent avec d’autres personnes.

Voici les facteurs de risque personnels pouvant se traduire par des problèmes de santé graves :

·         être âgé de 50 ans et plus;

·         être immunodéprimé;

·         avoir une maladie chronique; et

·         ne pas être pleinement vacciné et ne pas avoir reçu une dose de rappel, si on est admissible.

Les personnes qui présentent des facteurs de risque devraient envisager de prendre des mesures préventives supplémentaires comme :

·         éviter les lieux intérieurs bondés ou mal ventilés, ou limiter le temps qu’elles y passent;

·         minimiser les contacts étroits avec les personnes qui ont des symptômes semblables à ceux d’un rhume; et

·         continuer de porter un masque, de pratiquer la distanciation et de se laver fréquemment les mains.