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La période des Fêtes moins festive cette année

Publié le 20 novembre 2020 à 16:30, modifié le 20 novembre 2020 à 16:42

Par: Patrick Giguère

Le plan des Fêtes présenté par le premier ministre François Legault est loin d’être reçu comme un cadeau dans la région. Des sacrifices qui ne font pas l’unanimité.

Les Gaspésiens auront quatre jours pour fêter et échanger autour du sapin, soit du 24 au 27 décembre. Après, il sera trop tard.

« Je trouve ça très bien » , s’exclame pour sa part Suzelle Arsenault.

« Nos enfants c’est important qu’ils soient-là, mais malheureusement, je ne pourrai pas les voir ce Noël-ci » , se désole Ghyslaine Godbout.

Il faut déjà penser à faire une croix sur les célébrations du Nouvel An.

« Si le monde avait écouté depuis le début, on passerait peut-être des Fêtes en famille (…) Mes enfants sont à Montréal et à Québec. Ils ne pourront pas descendre » , se désole Julia Leblanc.

Il n’y a pas seulement cette dame de 89 ans qui se sent abandonnée, il y a aussi le personnel qui assure les services essentiels.

« Je pense que le gouvernement devrait regarder et évaluer quelque chose pour le personnel de la santé. Parce qu’on sait que les gens sont épuisés et que la deuxième vague a frappé très fort en Gaspésie » , exhorte le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec , Pier-Luc Bujold.

Le télétravail sera privilégié et l’école se fera à partir de la maison dès le 17 décembre jusqu’au début janvier.

Un plan apprécié par les responsables scolaires.

« On ne peut que réagir bien parce que nous avons pris le temps de notre côté de consulter nos membres et le message des membres envoyé au national a été entendu par le ministère » , se réjouit la présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est-du-Québec , Anne Bernier.

« Pour les élèves du secondaire, on a ce qu’il faut comme équipement pour répondre aux besoins (…) Pour les élèves qui n’ont pas accès à internet, on a aussi des clés qui permettent l’accès à internet via le réseau cellulaire » , assure le directeur général du Centre de services scolaire René-Lévesque, Louis Bujold.

Tous doivent faire leur part et redoubler de prudence lors des prochaines semaines puisque le gouvernement Legault pourrait révoquer certains privilèges si la situation dégénère d’ici le réveillon de Noël.