Les grands classiques de Roch Voisine pourraient ne pas retentir comme prévu dans le Centre Jean-Daigle le 3 août prochain. «On doit vendre pour être rentable si l’on veut, un autre 500 billets de plus que ce qui est vendu tout de suite par soir par spectacle», affirme la présidente, Carole Martin.

L’organisation croit que plusieurs spectateurs attendent à la dernière minute pour se procurer leurs billets. «Non, je n’ai pas de billets, confirme un passant. Peut être que je vais y aller un samedi soir au Centre Jean-Daigle.»

Depuis le dévoilement de la programmation, la 41^e Foire brayonne a encaissé de nombreuses critiques. «J’ai été là 40 ans passés. Trois jours de Foire brayonne, ce n’est pas une Foire brayonne. Ce n’est pas assez long», commente un homme.

«Le prix du billet c’est sûr. Les sortes de spectacles, ce n’est pas vraiment quelque chose que je trouve qui est dans ma palette. C’est plus quelque chose de nouveau qu’on aimerait avoir, plus jeune un peu», réagit un autre.

La présidente du comité organisateur croit qu’il faut éviter de comparer la foire à d’autres événements d’envergure. «Le gouvernement du Québec donne une enveloppe d’environ 200 000 aux spectacles, le gouvernement provincial du Nouveau-Brunswick n’a pas les moyens de nous donner ça», explique Mme Martin

Ses dirigeants ont donc eu la lourde tâche de trouver un juste milieu entre la popularité des artistes et la capacité de payer des Brayons.  «Les gens parlent de Nickelback, c’est 250 000 $ juste Nickelback, ça n’inclut pas la technique, l’éclairage, le son et les exigences du groupe», relate la présidente de l’événement.

Le comité organisateur réévaluera la situation le 23 juillet prochain. Si la vente de billets ne s’est pas accélérée, les spectacles majeurs pourraient être transférés à la Salle Léo-Poulin ou être annulés.