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Virus respiratoires : Les urgences achalandées

Publié le 3 janvier 2024 à 17:11, modifié le 4 janvier 2024 à 15:39

Par: Francis Gallant

Autant dans l’Est-du-Québec qu’au Nouveau-Brunswick, les virus respiratoires ont affecté plusieurs personnes pendant la période des fêtes, ce qui a un impact dans les hôpitaux. On constate une augmentation de l’achalandage dans les urgences.

La situation des urgences n’a pas atteint le seuil critique d’achalandage sur nos territoires comparativement aux grands centres, mais on constate tout de même une augmentation de la fréquentation dans les dernières heures.

Les portes des urgences sont appelées à s’ouvrir souvent dans les prochains jours. Avec la période des fêtes, plusieurs personnes se sont rassemblées. Les accolades et les soirées festives sont propices à la propagation des virus.

« Je travaille à l’hôpital, ça dépend des jours. Il y a beaucoup de COVID et d’influenza », débute une infirmière du centre hospitalier de Rivière-du-Loup.

La situation fluctue, mais est appelée à évoluer. À 15 h mercredi au Bas-Saint-Laurent, on constatait une moyenne de 117 % d’occupation. L’hôpital de Rivière-du-Loup était à 122 % alors que celui de Trois-Pistoles était à 100 %. Pour éviter les longues attentes dans les urgences, d’autres ont choisi l’option de se soigner seuls à la maison.

« Je suis en fin de COVID. On ne se pointe pas à l’hôpital, ce n’est pas le temps », dit une dame.

« Tout le monde est malade, ça fait 6 jours que mon mari est couché, on n’a pas le choix », précise une autre dame.

D’autres, plus chanceux, ont pu tout de même festoyer avec prudence…

« Je fais attention », lance une résidente du Bas-Saint-Laurent.

« Ça n’est pas arrivé, on a été chanceux pour ça », ajoute un Gaspésien.

« On essaie de garder la distance un peu là parce que vu que j’ai des enfants qui sont quand même asthmatiques », explique une autre Gaspésienne.

« On se lave les mains, c’est la meilleure recette qu’on a pu voir nos familles »,  constate un homme du Bas-Saint-Laurent.

En Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, la situation semble sous contrôle avec une moyenne de 75 %.

« Les gens qui doivent se présenter à l’urgence pour des problèmes de santé nécessitant une visite peuvent le faire de façon tout à fait normale », avance Lou Landry, porte-parole au CISSS de la Gaspésie.

À l’hôpital de Maria, c’est plus occupé.

« On se retrouve au-dessus de la barre des 100 % d’occupation. C’est sûr que les virus respiratoires sont un facteur, je dirais, à l’occupation des urgences qu’on voit présentement », précise Lou Landry.

Dans la Capitale-Nationale, c’est plus élevé avec une moyenne de 124 % alors qu’on s’en tire mieux à Baie-Saint-Paul et à La Malbaie. Appeler le service d’Info Santé serait, entre autres, une bonne option pour éviter l’engorgement des urgences.

« Les deux sont importants à rappeler, le guichet d’accès pour les patients orphelins (GAP) et les pharmacies communautaires peuvent aussi offrir, dans certains cas, des services ou des recommandations », termine Lou Landry, le porte-parole du CISSS de la Gaspésie.

Au Nouveau-Brunswick, le Réseau de santé Vitalité demande à la population d’éviter les visites à l’hôpital régional d’Edmundston dû au manque de lits. La situation était similaire au cours des derniers jours du côté de Campbellton et de Caraquet.