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La fin pour Énergie Est?

Publié le 8 septembre 2017 à 15:10, modifié le 2 octobre 2017 à 21:39

Par: CIMTCHAU

TransCanada demande à l’Office national de l’énergie de suspendre pour 30 jours l’examen de l’oléoduc Énergie Est. L’entreprise veut évaluer les impacts des nouveaux critères environnementaux sur les coûts et la viabilité du projet. Certains y voient la fin du projet.

La possibilité que TransCanada abandonne le projet d’oléoduc Énergie Est, divise nos régions. «On est un peu inquiet à la venue d’un pipeline. Le fait que les règles du jeu changent et que ça incite TransCanada à revoir son projet. Quelle sera la décision, je ne sais pas», confie le préfet, MRC de Kamouraska, Yvon Soucy.
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«Énergie Est est synonyme pour moi de création d’emplois et de développement de nouveau marchés. C’est pour ça que j’encourage fortement TransCanada à aller de l’avant», affirme le sénateur Percy Mockler.

Au Nouveau-Brunswick le pipeline suscite beaucoup d’engouement. Chez GWO à Grand-Sault, l’annonce réduit les espoirs de voir le projet se réaliser. «C’est certain que la venue du projet nous donnait des possibilités d’affaires, qui sont pratiquement non-existantes si le projet ne vient pas. Ça aurait fait des projets dans notre cours au lieu de courir à l’extérieur», mentionne le copropriétaire de l’entreprise, Marco Gagnon.

Le gouvernement provincial, qui appuie Énergie Est depuis le début, se veut rassurant. Brian Gallant a déclaré que si le projet est abandonné cela n’aura pas d’impact sur les prévisions économiques de la province. Cependant, la réalisation de l’oléoduc pourrait être hautement profitable.

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Dans la populations les avis sont partagés. «C’est une bonne idée. Il ne faut pas ce problème-là, il faut changer de forme d’énergie et aller avec quelque chose de plus sécuritaire», dit un passant. «C’est mauvais pour notre région. Ça aurait créé des emplois, ça aurait été positif», commente un autre.

À Edmundston comme au Kamouraska, la protection de l’eau potable et de l’environnement demeure la priorité. «Si le projet est arrêté c’est évident que ça réglerait le problème du tracé automatiquement alors il va falloir suivre les évènements», partage le maire , Cyrille Simard.

«Les conditions qu’on avaient mis sur la table vont toujours rester là et c’est des conditions qui étaient très sévères», assure Yvon Soucy.

TransCanada a refusé de nous accorder une entrevue sur le sujet.  En attendant la décision finale de l’entreprise, les débats sont ouverts sur l’avenir d’Énergie Est.