Les régions de l’est du Québec et du Canada sont les plus durement touchées par la problématique du « trou noir » de l’assurance-emploi puisqu’on y retrouve 60 % des demandes de prestations saisonnières. L’économie, l’occupation du territoire et même la survie de certains villages dépendent, en grande partie, de l’industrie saisonnière et des secteurs d’activité qui y sont liés.

« Nos travailleurs saisonniers vont, et pour certains c’est déjà fait, débuter la période du « trou noir », avec toute l’angoisse et la pauvreté qu’elle engendre. Et ce, malgré les nombreuses demandes adressées au ministre depuis plusieurs mois. M. Duclos a affirmé à plusieurs reprises travailler à trouver des solutions, le temps de les mettre en place est maintenant arrivé », s’impatiente la députée Manicouagan, Marilène Gill.

« J’ai interpellé mes collègues de l’est du Québec et du Canada afin de porter d’une voix commune et non partisane une nouvelle demande au ministre et d’insister sur les besoins criants et urgents de nos citoyens et de nos communautés respectives. Il en va de la survie des régions dont l’économie repose en grande partie sur la pêche, le tourisme, la forêt, la transformation des produits de la mer, etc. Sans ces secteurs d’activité, nous serons confrontés à l’exode de nos populations et à l’appauvrissement. C’est inacceptable, non seulement nous avons besoin de mesures d’urgence pour cette année, mais également de travailler ensemble à trouver des solutions à long terme afin d’assurer la vitalité de nos communautés respectives », conclut la députée, responsable de l’Est-du-Québec pour le Bloc Québécois.