Dans Charlevoix et au Bas-Saint-Laurent, 23 CPE ont été touchés. «On ne fait jamais la grève pour le plaisir, parce que nous aussi on perd du salaire. On a une banque de six jours, notre objectif ce n’est pas de les utiliser, notre objectif c’est de retourner négocier. Si on est rendu là, c’est parce qu’on a tout fait à la table de négociation. Quand les arguments ne portent plus, il faut qu’on donne un coup un peu plus important», affirme la porte-parole, Comité national de négociation des CPE, Louise Labrie.

Les sujets de négociations concernent entre autres les salaires, l’assurance collective, et les disparités régionales. Mais depuis jeudi, les discussions entre les travailleuses et la partie patronale sont rompues. La convention collective des travailleuses des CPE est échue depuis le 31 mars 2015. Reste à savoir si cette journée de débrayage sera suffisante pour relancer les négociations.