D’entrée de jeu, il cite parmi ses plus grandes fiertés les investissements réalisés dans les entreprises de la région, qui ont reçu près de 38 millions de dollars au cours des quatre dernières années, ce qui a contribué à la création d’emplois.

«Jamais dans le passé on a pu parler au Bas-Saint-Laurent de plein emplois, on y touche présentement. Jamais dans l’histoire du comté on a investi autant dans des projets qui améliorent la vie des citoyens», mentionne-t-il.

Il ajoute que 100 millions ont été investis dans la le domaine de la santé, notamment pour le CHSLD de Chauffailles et l’ouverture d’un centre d’hémodialyse à Rivière-du-Loup. La création du centre d’études collégiales au Témiscouata, l’aide dans les domaines de l’agriculture et de la forêt ainsi que la Stratégie maritime font également partie de ce bilan.

Au point de vue régional, cette dernière a notamment contribué à réduire l’incertitude en ce qui concerne les traversiers tel que le Corégone et le traversier entre Trois-Pistoles et Les Escoumins. Il souligne que 320 projets ont été appuyés par la stratégie.

Le Carrefour maritime et le port de Cacouna figurent toutefois en tête de liste des dossiers incomplets pour l’instant.

«Ce serait difficile d’avoir un meilleur bilan. Évidemment on veut toujours en avoir davantage, on veut toujours en faire plus, mais on a réussi, dans un contexte de début de mandat qui n’était pas simple, lorsqu’on parle de rigueur financière, ça a été difficile, mais la région du Bas-Saint-Laurent et le comté de Rivière-du-Loup-Témiscouata ont bien tiré leur épingle du jeu», souligne-t-il.

Le cas de la 85 est pour lui un dossier clos. Il ne compte pas en faire un enjeux électoral puisque les travaux sont sur le point de débuter pour la phase 3.

Le bilan du Parti libéral pourrait cependant être plus difficile à défendre. «Indifférent de la personne, mais très insatisfait de la ligne de parti», partage un citoyen.

Prêt pour les élections

Avant de prendre quelques semaines de vacances, le ministre prévoit multiplier les annonces. Il ne nie pas qu’elles auront des allures électorales. «La définition de campagne c’est très simple, être avec son monde, collaborer avec son monde, appuyer les projets et supporter la communauté. Qu’est-ce que je fais depuis les dernières années ? C’est exactement ce que je fais», affirme le député.

Jean D’Amour a l’intention prendre quelques semaines de vacances avant de se lancer pour de bon dans la course. «Bientôt viendra le moment de présenter un programme électoral que les citoyens seront à même de juger et comparer avec celui de nos adversaires. Chose certaine, il y aura des débats en campagne électorale», assure-t-il.

Une campagne en plein cœur de l’été suscite toutefois peu d’intérêt chez les électeurs

Le ministre a refusé de commenter les sondages qui placent le CAQ en avance.