« On a commencé à faire le jardin avec une section d’environ 12 000 pieds carrés et là, on est rendu à environ 25000 et plus », rapporte Régis Lavoie, membre du comité du jardin collectif

L’initiative prend place sur le terrain privé d’un opérateur de machinerie lourde, Patrick Nolet. Une contribution de 50 dollars est demandée pour avoir accès à un lot de 1000 pieds carrés; qu’on peut cultiver seul ou en groupe.

« On a besoin d’avoir, de ces temps-ci, ce genre d’initiatives qui pleuvent un peu partout. Il y en a aussi une à Saint-Honoré en ce moment qui est en train de se développer », affirme David Robert, sympathisant du projet et propriétaire de l’ entreprise bioalimentaire La Jardinière.

« Les gens ont besoin de se rencontrer. La pandémie nous a vraiment isolés et je crois que ça a été un bon coup de pied dans le derrière », fait pour sa part remarquer Régis Lavoie.

Au-delà de la culture de la terre, l’idée de se rassembler autour d’un projet commun semble plaire énormément. Plusieurs participants ont souligné avec enthousiasme l’aspect collectif du projet.

De plus, avec l’augmentation du prix des fruits et légumes, jardiner c’est aussi une bonne façon de joindre l’utile à l’agréable.

« Ça coûte de plus en plus cher et on est une famille de cinq donc de moins en moins de fruits et de légumes dans nos repas parce qu’on ne fournit pas », s’exclame une participante.

Pour redonner au suivant, tous les participants doivent remettre entre 20 et 25% de leurs récoltes aux banques alimentaires.

Les promoteurs du jardin collectif souhaitent également construire une serre sous la terre.

« C’est pour pouvoir accumuler la chaleur pendant le jour, et la nuit la retransférer. C’est pour ça qu’une serre walipini permet vraiment une culture prolongée de notre saison de culture, » explique un membre du comité organisateur.

En plus d’être une belle occasion de se rassembler, le concept de jardin collectif permet aussi aux débutants de bénéficier des connaissances des jardiniers plus expérimentés.