Ils ont rencontré des entrepreneurs pour discuter des possibilités d’emploi pour eux après la fin de leurs études.

Alexandra Gauvin, originaire de Shippagan, veut revenir en Acadie après ses études. L’étudiante en communications à Moncton est convaincue qu’elle se trouvera un emploi dans son domaine à la fin de sa scolarité. « Quand je suis partie, je me disais que je n’allais jamais revenir par ici. Finalement, mon amour pour la Péninsule est réapparu », affirme la participante à Je reviens! J’y reste!.

C’est la tranquillité de la région qui incite plusieurs jeunes à revenir s’installer en Acadie. « C’est de reprendre un rythme de vie plus vivant, d’avoir le temps de souffler, d’avoir son jardin, de cultiver ses légumes et de s’inscrire dans une communauté qui est à taille humaine », indique une autre participante, Sandrine Krzemien.

« Juste la mer peut avoir un impact tellement thérapeutique. Quand je reviens à Shippagan, la première chose que je fais est d’aller à la plage et d’écouter la mer », ajoute Alexandra Gauvin.

Sur le plan professionnel, il y a des possibilités d’emploi puisque plusieurs entreprises font face à un défi de recrutement de main-d’œuvre. « Les employeurs cherchent beaucoup de personnes dans le domaine de l’administration des affaires. On a besoin aussi de travailleurs sociaux. On en a besoin dans tous les domaines », explique la coordonnatrice de Je reviens! J’y reste!, Suzanne Arsenault.

Nancy Albert est revenue s’installer à Caraquet après être demeurée quelques années à l’extérieur. Il y a deux ans, elle a démarré sa propre entreprise de graphisme. « Ce n’est tellement pas stressant. Ce n’est pas le même rythme qu’en ville. Parfois on regarde et on dit qu’il n’y a rien ici, qu’il n’y a pas d’emploi, mais il faut la créer notre emploi », exprime l’entrepreneure.

Les participants à Je reviens! J’y reste! ont reçu la visite-surprise du premier ministre Brian Gallant vendredi. Ce dernier encourage les initiatives du genre pour favoriser le développement économique. « Ça fait chaud au cœur. C’est ça qu’on veut voir. On veut voir nos jeunes rester ici au Nouveau-Brunswick, rester dans nos régions. On veut que ceux qui sont partis dans d’autres provinces ou dans d’autres juridictions pour le travail reviennent ici, au Nouveau-Brunswick », dit-il.

Au cours des 15 dernières années, 275 jeunes ont participé au programme Je reviens! J’y reste!. 56 % d’entre eux sont revenus s’établir dans la Péninsule acadienne.