C’est un premier temps des fêtes dans le Bas-Saint-Laurent pour la famille Cherigui. Partie de l’Algérie il y a trois ans, elle a fait un arrêt dans la région de Montréal pour finalement s’établir à Rivière-du-Loup en juillet. Un coup de cœur pour eux selon le père de trois jeunes enfants, Amar Cherigui « dès qu’on a mis le pied ici, on était comme chez nous ».

Ils ont pris la décision de quitter la métropole et son importante communauté maghrébine pour vivre l’expérience du « vrai Québec » disent-ils. Les Louperivois les ont accueillis à bras ouverts nous dit Samia Zaffanine « c’est un climat familial, je sors dans la rue les gens me sourient pour me dire bienvenue. Ils savent que je ne suis pas d’ici. »

Les trois enfants âgés de 9 à 13 ans se sont aussi intégrés à merveille à leur ville d’adoption. L’aînée du groupe, Maya s’est investie dans les arts de la scène alors que les deux plus jeunes, Badis et Malek ont choisi le soccer.  «  Dès notre arrivée la première semaine, ils étaient dans des équipes de soccer donc ils ont découvert d’autres copains. Leur intégration a été très facile. »

En raison de la pénurie de main-d’oeuvre, les villes s’arrachent les nouveaux arrivants. Les Cherigui ont choisi Rivière-du-Loup en raison des infrastructures sportives, des écoles et la beauté du paysage. Tous les membres de la famille ont eu leur mot à dire puisque chaque membre a voté pour sa destination de choix. « Nous avions le choix entre la ville de Québec, Sherbrooke, Rimouski, mais la famille a choisi Rivière-du-Loup. »

Ils ne regrettent pas leur choix. Les parents sont convaincus que le milieu de vie qu’offre la ville sera bénéfique pour leurs enfants. « Nous allons les élever dans un milieu en santé ».

De Paris à Rivière-du-Loup

De leur côté, Cécile, Édouard et le petit Victor Capy en seront à un premier Noël au Québec. Ils ont quitté Paris en juin dernier pour venir s’établir en territoire Louperivois.

« La pollution, les horaires à rallonge, les embouteillages et on avait vraiment envie d’avoir une nouvelle expérience. Surtout une maison avec un jardin, ce que nous n’étions pas capables de nous offrir en France ».

C’est l’emploi qui les a menés ici. Les deux ont été embauchés chez Premier Tech. Ils n’avaient jamais mis les pieds au Canada nous relate Édouard Capy « La première fois qu’on est venu au Canada c’était pour prendre notre visa et venir travailler ici ».

La famille avait visité le Québec en février pour préparer son arrivée et l’hiver ne les a pas trop effrayés. Ils sont convaincus d’avoir fait le bon choix.

« Nous sommes venus en février et il y avait énormément de neige. Quand on est arrivés au mois de juin, on n’a pas reconnu l’endroit. En fait, on s’est dit que la vie est bien plus agréable ici qu’à Paris. »

Ils ne seront pas seuls pour leur premier Noël puisque de la famille et des amis viendront passer le temps des fêtes au Bas-Saint-Laurent, ce qui facilite leur adaptation.

Les Français ne savent pas ce que l’avenir leur réserve sur le long terme, mais ils aimeraient continuer d’offrir cette qualité de vie à leur petit Victor, 5 ans.