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Ils parcourent 15 km pour développer leur autonomie

Publié le 29 septembre 2017 à 14:52, modifié le 4 octobre 2017 à 10:56

Par: CIMTCHAU

Près de 50 élèves de l’école internationale Saint-François-Xavier de Rivière-du-Loup ont parcouru un trajet de 15 km pour se rendre à Saint-Modeste.  Ils ont dû composer avec différents défis, comme la fatigue, la douleur et les conflits.

L’initiative, des enseignants David Ouellet, Alexandre Gaudreau et Luc Bouchard, vise à rendre les jeunes plus autonomes et leur montrer à mieux travailler en équipe. Il a donc créer ce programme où les élèves étaient pratiquement laissés à eux-mêmes.

En groupe de 4 ou 5, les jeunes devaient transporter leur collation, leur sac à dos et le nécessaire pour le diner.   «Il fallait qu’il prépare la gestion du temps, quand ils allaient arrêter, quand ils allaient manger. Aussi, il fallait qu’ils apprennent à faire cuire le spaghetti qu’ils vont manger. Ils ont appris comment communiquer efficacement», a expliqué David Ouellet.

En début de journée, l’excitation était palpable chez les jeunes, mais le scénario n’était pas similaire à leur arrivée. Les jeunes ont dû composer avec la fatigue, les douleurs aux pieds et ce, sans conflits. «On a des ampoules qui se font. On essaie d’accélérer la cadence. parce qu’il y a d’autres équipes qui vont nous dépasser.  Ce n’est pas une course», a déclaré un élève.

«Oui, mais on a 15 km à faire aussi.  Il faut faire à manger.  On porte tout ça sur notre dos.  C’est un petit peu lourd», a ajouté un jeune du groupe.

Des parents se sont prêtés au jeu. «S’il y en a qui ont besoin de collation ou de l’eau, s’ils ont tous bu leur eau pour le premier quart du parcours, je vais avoir de l’eau pour remplir, faire du ravitaillement», a souligné Chantal Saint-Pierre.

«On a déjà fait la moitié. On a hâte de se rendre pour aller au campement», a lancé un l’enfant de 11 ans..

Plus les marcheurs progressent, plus les petits problèmes apparaissent. «Je vais prendre la voiture. À force de marcher, j’ai mal aux pieds», a répondu une élève.

Cinq heures de marche plus tard, les premières équipes franchissent la ligne d’arrivée.  «Moi, je me sens écœuré, je suis tanné.  J’ai hâte de relaxer», a déclaré un jeune.

Il faut toutefois préciser qu’une équipe d’enseignants et de parents bénévoles les accompagnaient de loin pour veiller à leur sécurité, notamment lorsqu’il était temps de traverser les rues.