Une dizaine de personnalités ont été invitées à  partager un souvenir en lien avec René Lévesque, dont l’ancien chef du Parti québécois, Pierre-Karl Péladeau, et l’ancienne première ministre du Québec, Pauline Marois. La fille de René Lévesque s’est également déplacée pour l’occasion.

Madame Marois était très heureuse de lui rendre hommage à l’endroit où il a grandi. Selon elle, le plus grand legs de monsieur Lévesque est d’avoir redonné la fierté québécoise aux québécois.

René Lévesque était reconnu pour son humilité. Les journalistes ont donc demandé à madame Marois comment il aurait réagi face à cet hommage. Selon elle, il aurait bougonné :

« Il aurait dit vous n’aviez pas besoin de faire ça, ce n’est pas nécessaire. Puis, il se serait plié probablement à l’événement, parce que monsieur Lévesque avait un sens de l’histoire. Souvenez-vous que c’est lui qui faisait Point de mire. Il expliquait, à travers une émission télé, les grands conflits mondiaux, les grands événements qui se passaient sur la planète. Il devait faire référence à l’histoire »

De nombreux élus se sont déplacés pour l’événement, dont le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée. D’ailleurs, il a profité de son voyage en Gaspésie pour tenir un point de presse.

Monsieur Lisée a parlé de son programme. Il n’a pas l’intention de recréer la CRÉ, mais laissera les régions décider de leur modèle de concertation qui les représentera, s’il est élu. En Gaspésie,  le chef du parti veut remettre sur pied un comité interministériel qui examinera les enjeux régionaux :

« Il y aura un comité interministériel sur la Gaspésie, et on a un plan  de développement et d’accompagnement de la Gaspésie. Pour la CAQ, sur tous les grands enjeux, ils prennent des positions anti-gaspésiennes ».

Monsieur Lisée a aussi mentionné le problème de main d’œuvre en Gaspésie. Il veut donc inciter les immigrants à s’installer dans la région.