« J’aurais aimé ça aussi avoir plus un point de vue des jeunes étant donné qu’on est aussi la relève là-dedans.» dit un étudiant.
« Je trouve que c’est intéressant en fait ce qui a été soulevée comme point. Je trouve qu’on voit qu’on avait de grands directeurs quand même de médias.» exprime un jeune.
« D’avoir leur avis puis de les entendre, considérant que souvent en prend leur travail ou on prend des informations qui sont passées par eux.» précise une étudiante.
« J’aimerais ça qu’on peut-être la vision aux jeunes pour voir eux ce qu’ils en pensent. Par juste être à la fin, donc peut-être ça, ce sera peut-être une chose a changé. Sinon j’ai trouvé ça pertinent.» déplore un étudiant.

L’idée a germé dans la tête d’un journaliste gaspésien qui œuvre à l’étranger. Le reporter était au sommet du mont Saint-Joseph quand il a eu une révélation.

« J’avais envie en fait de créer quelque chose dans mon coin de pays parce qu’on ne peut pas quitter la Gaspésie sans avoir toujours ce besoin important d’y revenir en fait. Je dirais qu’un des critères importants c’est qu’on est sur la terre natale de René Levesque et René Levesque a probablement été le journaliste et le politique le plus important de la société québécoise. » raconte Bertin Leblanc, journaliste et initiateur du FIJ.

Après avoir consulté le milieu journalistique au Québec, les organisateurs ont bien vite défini leur cheval de bataille.

« Il y a une confusion qui est quand même assez générale et je me trouvais que c’était important peut-être de donner le temps aux gens pour réfléchir et mieux appréhender en fait l’information parce que ça reste un outil indispensable pour une démocratie et J’avais envie de lui dire de le répéter. » dit Bertin Leblanc.

« Il faut vraiment démystifier parce qu’on le voit avec les réseaux sociaux, avec tout ce qu’on voit en ligne, il y a énormément de mythe, de préjugés par rapport au métier. » souligne Michaël Nguyen, président de la FPJQ.
« Et nous je pense que si on veut que notre amitié ait de l’avenir, il faut bien expliquer comment on fonctionne, d’où viennent nos sources d’informations, comment on les traite, dans un monde qui est en complet changement et qu’il faut mieux comprendre. » ajoute Jean-François Lépine, journaliste et parrain d’honneur du FIJ.

En continuité à la célébration de l’année René Levesque qui souligne le 100e anniversaire du journaliste et premier ministre, la fondation qui porte son nom s’est associée au festival.

« Il a été journaliste aussi longtemps qu’il a été homme politique et je pense qu’il a laissé la un souvenir tout aussi fort en tant que journaliste, oui. » dit Claude Levesque, fils de René Lévesque et membre du conseil de la Fondation René Levesque.

« C’était un homme qui avait une relation assez difficile avec les journalistes, lui-même pourtant ancien journaliste. On se disait à l’occasion, il devrait comprendre quel est notre métier. Mais moi j’ai connu enfant et adolescent René Levesque journaliste qui était mon idole. C’est à cause de lui que j’ai fait ce métier-là.» remémore Jean-François Lépine.

Devant le succès de l’événement, l’équipe d’organisateurs envisage renouveler le festival au cours des prochaines années, au même endroit.