Les deux SDC de La Malbaie ont déjà critiqué le Havre tel que présenté par les élus. Toutefois, quand ces derniers ont annoncé qu’ils l’annulaient, les membres ont réagi. Selon eux, La Malbaie ne peut pas se passer du projet, mais il doit être revu.

«C’est sûr que le terrain du musée, il faut faire quelque chose. On aimerait juste voir si on ne peut pas trouver une formule qui conviendrait mieux pour le développement touristique et également pour les citoyens. Il y a beaucoup d’argent qui est investi sur un bâtiment. C’est quand même 3,6M$ et la vocation n’est pas très bien définie», est d’avis le président de la SDC de Pointe-au-Pic, David Cloutier.

«On y va conjointement parce qu’on partage la même vision. La Malbaie mérite un embellissement. On est d’accord avec ça, mais ce projet, on a de la misère à le définir, ou à le positionner dans une vision globale», ajoute le président de la SDC du Centre-ville, Éric Bertrand.

Les présidents des SDC de La Malbaie demandent à rencontrer l’ensemble du conseil avec certains hôteliers et commerçants de la ville.

«Tout le monde va y trouver son compte : mettre des arguments sur la table et voir qu’elle est la meilleure solution, la meilleure option pour le projet. Ce qu’on aimerait, c’est faire ça avant que le conseil prenne une décision sur l’avenir du projet. Et que les prochains projets qu’il y aura comme ça, que les commerçants soient plus impliqués, les citoyens aussi», demande David Cloutier.

«On a toujours tendu la main. Réfléchissons cinq minutes, à savoir s’il y a d’autres alternatives. La balle est dans le camp de la ville présentement», est d’avis Éric Bertrand.

Selon eux, d’anciens plans du réaménagement du terrain voisin du Musée de Charlevoix devraient être ressortis.

«Historiquement, des plans de développement dans ce coin-là, il y en a eu quatre ou cinq. Est-ce qu’on peut regarder dans tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant, sortir les plans et essayer d’aller chercher les meilleures idées dans ces projets? Les études de sol ont été faites. Si tu mets quelque chose de moins pesant sur le sol, il y a moyen probablement de revoir le projet», lance David Cloutier.

Pendant ce temps, le maire, Michel Couturier, n’accorde pas d’entrevue sur le sujet. Son conseil et lui discuteront ce soir des options possibles, dont le référendum, mais il ne croit pas qu’une décision finale sera prise. Ces jours-ci, ils regardent avec les différents investisseurs si un projet modifié aurait un impact sur les subventions accordées.