Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Hausse de la population : Une première en 10 ans pour la MRC de Charlevoix-Est

Publié le 9 juillet 2021 à 16:50, modifié le 9 juillet 2021 à 17:00

Par: Jérôme Gagnon

Les deux MRC de Charlevoix ont connu une légère augmentation de leur population, entre 2019 et 2020. C’est une première hausse en 10 ans pour la MRC de Charlevoix-Est, observée avant même la pandémie

Propriétaire depuis juin 2020, Étienne Girard-Migneau et Estelle Richard ont quitté la Ville de Québec pour s’installer à Saint-Irénée.

« Les deux, on vient de Québec, mais moi je me cherchais une terre pour faire de l’agriculture », souligne le nouvel arrivant.

Le couple a contribué à la première hausse de la population en 10 ans dans la MRC de Charlevoix-Est. Le secteur a connu un taux d’accroissement de 3,3 pour 1000 habitants en un an. L’engouement a été ressenti par le Service d’accueil des nouveaux arrivants.

« Nos services de place aux jeunes n’ont jamais été aussi achalandé, puis du côté de l’immigration ça fonctionne. Ça continue, malgré tout, donc c’est des constats positifs dans le contexte si on veut », mentionne l’agente de liaison interculturelle du Service, Charline Gagnon.

Selon la préfète de Charlevoix-Est, Odile Comeau, un ensemble de facteurs expliquent cette hausse de la population sur son territoire

« L’annonce de la l’agrandissement de l’hôpital et la création la construction d’une nouvelle école 2. 0 à la Malbaie, ça l’a sécuriser aussi l’avenir de la région », mentionne-t-elle.

Elle croit d’ailleurs que la croissance est loin d’être terminée…

«On va voir une augmentation encore cette année et pour les années à venir c’est certain. Avec la pandémie, il y a eu des nouveaux des personnes qui se sont établis ici et il y en a qui en ont profité pour occuper de façon permanente leur résidence secondaire, mais il y a aussi de nouveaux arrivants», dit Mme Comeau.

D’ailleurs, la pandémie a confirmé le choix d’Étienne Girard-Migneau et d’Estelle Richard.

« On a de la famille et des amis encore qui vivent en ville qui nous raconte un peu comment ça s’est passé la pandémie : les tensions sociales, le fait d’être très isolé. Ici, nous, on n’a pas ressenti un impact tant que ça. On vit sur une ferme » admet le couple de Saint-Irénée.