La situation a été détaillée par les représentants syndicaux, dont Martin Plourde, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Camille Mailloux RDL–CSN, Guylaine Charest, vice-présidente, et Véronique Ouellet, trésorière. Ils ont exprimé les défis croissants auxquels sont confrontés les chauffeurs, notamment la gestion des comportements des enfants dans les bus, ainsi que les difficultés financières, comme l’explique Véronique Ouellet, qui occupe deux emplois pour subvenir aux besoins de sa famille.

La grève affecte 26 circuits au Centre de service scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup et 4 circuits au Centre de service scolaire Fleuve-et-des-Lacs, obligeant certains parents à faire jusqu’à une heure de route aller-retour pour accompagner leurs enfants au secondaire. Malgré les défis, les citoyens se montrent résilients, acceptant l’adaptation nécessaire, même s’ils regrettent que la grève soit le seul moyen de pression pour les chauffeurs.

Les écoles ont pris des mesures pour atténuer les problèmes de circulation et assurer la sécurité des élèves. Caroline Lévesque, directrice adjointe de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, a souligné la coopération des parents.

Dans une déclaration écrite, l’entreprise Camille Mailloux a exprimé ses regrets et s’est engagée à négocier une entente. Cependant, les chauffeurs insistent sur l’importance de salaires plus élevés et de la reconnaissance de leur profession.

Les syndiqués sont déterminés à faire valoir leurs revendications et pourraient envisager une grève générale illimitée si nécessaire, soulignant ainsi l’importance de la reconnaissance de leur métier et de meilleures conditions de travail.

En somme, la grève des chauffeurs d’autobus de Camille Mailloux RDL a créé des défis pour les familles de la région, mais la communauté fait preuve de résilience et de coopération face à cette situation difficile.