Ils sont encore peu de bénévoles actifs, mais ils sont bien décidés à parcourir quelques kilomètres dans la région de Grand-Sault. Comme c’est le cas de Laurine qui offre son aide tout en créant des liens avec les clients.  « Je trouvais le temps long à la maison, je suis toute seule, donc je me suis dit pourquoi ne pas faire quelque chose pour aider les gens dans le besoin » témoigne Laurine Godreau, bénévole.

Depuis deux mois déjà, cette conductrice bénévole a fait de nombreux allers-retours. « C’est principalement des accompagnements dans les hôpitaux pour des gens qui doivent se diriger vers la dialyse, puis ça c’est à titre de trois fois par semaine» « Ça vient que c’est comme des amis, on pique des petites discussions et on écoute la radio » ajoute t-elle.

La demande est criante depuis plusieurs années. Les aînés, les personnes avec des traitements de santé, les familles à faibles revenus, mais aussi les nouveaux arrivants bénéficient de ce service.  «Ça permet d’offrir un service de transport pour les besoins essentiels, donc les rendez-vous médicaux, aller à l’épicerie, à la pharmacie. Ça n’exclut pas non plus les sorties sociales ou des choses comme ça pour briser l’isolation.   Ça peut faire une grande différence dans la vie des personnes » raconte Stéphanie Beaulieu, la coordonnatrice du transport de la commission de services régionaux du Nord-Ouest « Je ne vois pas comment d’autres pourraient se rendre aux services parce qu’ils n’ont juste pas l’argent pour se payer un taxi ou un autre moyen de transport » indique Laurine Godreau.

Les bénévoles peuvent aller chercher les personnes directement chez eux ou à l’endroit de leur choix et chaque kilomètre est dédommagé à la hauteur de 50 cents. « C’est vraiment un service de porte à porte dans le fond.   C’est personnalisé, les gens apprécient ce côté-là » poursuit Stéphanie Beaulieu.

La prochaine étape : recruter le plus de bénévoles possible. « On s’attend à avoir plus de demandes.  Plus on a de demandes, plus on aura besoin de conducteurs bénévoles » exprime la coordonnatrice du transport.  « On encourage les gens à le faire, à s’introduire à ça, parce qu’on n’est pas assez.  On n’est vraiment pas assez, on a vraiment besoin de volontaires. »

Les citoyens de Grand-Sault doivent réserver leur créneau 48 heures à l’avance.