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Gilles Garon Réagit : Tensions à Témiscouata-sur-le-Lac

Publié le 16 avril 2024 à 16:29, modifié le 16 avril 2024 à 16:29

Par: Ariane Boyer

À Témiscouata-sur-le-Lac, l’exclusion récente d’Étienne Deschênes du district 5 et de Ginette Bégin du district 6 des séances plénières a suscité une véritable onde de choc. Ces exclusions font suite à des accusations d’intimidation envers des employés municipaux, exacerbant ainsi les tensions préexistantes dans le monde municipal témiscouatain.

Suite à cette annonce, Denis Blais a déclaré qu’il prendrait les prochaines semaines pour réfléchir à son avenir politique. « Sachez que les prochaines semaines seront pour moi des moments de réflexion concernant mon avenir politique à la ville de Témiscouata-sur-le-Lac », a-t-il exprimé.

Gilles Garon, ancien maire de Témiscouata-sur-le-Lac de 2005 à 2018, a exprimé son désarroi face à cette situation persistante. Il souligne que ces événements sont regrettables et que seule une minorité de personnes est responsable des problèmes actuels dans la municipalité. « Je trouve cela triste, ce climat, cela ne devrait même pas exister. Il y a eu une fusion il y a 15 ans dans le but de développer un milieu et de développer une région », a-t-il déclaré.

Gilles Garon a également souligné que les deux conseillers exclus des séances plénières doivent faire un examen de conscience. « Lorsqu’ils disent, ‘on a le droit de poser des questions’, bien sûr, mais quand vous posez la même question 48 fois et que vous obtenez toujours la même réponse… Je pense que peut-être que la réponse est bonne. Qu’est-ce qui les motive ? Est-ce de construire, ou bien d’essayer tout le temps de dominer par en arrière ? », a-t-il ajouté, remettant en question leurs intentions en tant que conseillers.

En 2018, confronté à un environnement municipal hostile, l’ancien maire a pris la décision de se retirer de ses fonctions pour assurer sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille. « C’est pour cela que j’ai démissionné, c’est parce que je voulais protéger ma santé. J’ai vu trop d’amis qui n’ont pas protégé leur santé, et puis ils ont fait de grosses dépressions, et je ne voulais pas vivre ça. Mais Denis, un cœur, il est un homme et c’est une personne qui a une sensibilité… », a-t-il expliqué.

Denis Blais a également souligné l’importance d’une participation citoyenne active pour faire avancer la municipalité. « Je ne ferai pas ce combat là sans ce soutien, au risque de ma santé, mentale et physique, et du bien-être des gens que j’aime et qui m’aiment », a-t-il ajouté, appelant à une collaboration citoyenne pour surmonter les défis actuels.