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Nouvelles

Frustration des travailleurs d’une usine de crabe

Publié le 17 mai 2021 à 16:24, modifié le 18 mai 2021 à 10:42

Par: CIMTCHAU

Plusieurs travailleurs d’une usine de transformation de crabe de Caraquet se sont rassemblés ce matin pour dénoncer l’aide financière jugée insuffisante du fédéral. Ils souhaitent du changement immédiatement.

« Aujourd’hui, on veut une aide de 420 heures pour les gens qui l’ont besoin avec 50 semaines assurables pour les saisonniers » réclame Fernand Thibodeau, porte-parole de l’organisme Aide et Soutien au Travailleurs saisonniers.

Le porte-parole de l’organisme Aide et Soutien aux Travailleurs saisonniers réclame une nouvelle réforme de l’assurance-emploi immédiatement.

« Il faut que le gouvernement fédéral donne une aide pour les gens parce qu’il faut qu’on sorte. S’il n’y avait pas de programme pour les gens, ils auraient seulement 23 semaines assurables » ajoute-t-il.

Cette déclaration survient alors que l’usine Ichiboshi de Caraquet mettra à pied plusieurs de ses employés, après seulement sept semaines de travail. Ils n’hésiteront pas à manifester dans la rue s’il n’y a aucun changement.

« On a besoin de gagner notre chômage et il faut que le tout soit mis à 420 heures » déplore Carole Chiasson, une employée de l’usine.

La majorité des pêcheurs ont atteint leur contingent, ce qui explique ce manque de travail. Cependant, ce travailleur du secteur des pêches assure que son employeur lui avait garanti du travail pour dix semaines.

« Il n’a pas eu la face de venir. Il a envoyé son contremaître qui avait presque la larme à l’oeil nous annoncer cette nouvelle, qu’on finissait durant la soirée. Imagine les pères de famille qui ont des enfants et une maison à payer » indique Gérald Ferron.

Si la situation ne s’améliore pas, ces travailleurs craignent un hiver très difficile.

« Tous les gars essaient de trouver une solution pour se faire payer pour se rendre à 10 semaines parce qu’on a refusé des emplois ce printemps. »

« Oui, on va avoir un hiver difficile puis l’année prochaine, peut-être qu’il n’y aura pas de personnes pour faire son crabe.»

« Tous les employés sont inquiets sur la suite des choses. On ne peut pas appliquer avec les heures qu’on a, on n’a pas assez. »

Les dirigeants de l’usine Ichiboshi n’ont pas retourné nos appels.

La prochaine étape sera d’interpeler le gouvernement fédéral, afin que les travailleurs puissent bénéficier d’une meilleure aide financière.