La population aimerait bien comprendre comment ça a pu se passer à Saint-Simon-de-Rimouski sans qu’il n’y ait de signaux d’alarme. Cela aura pris près d’un an pour que l’UPAC dépose son dossier de 100 pages au DPCP. La situation est frustrante pour la petite communauté de 427 habitants. Mais la municipalité est réaliste et ne croit pas revoir la couleur de son argent.

«Je ne suis pas tellement optimiste qu’on puisse récupérer des sommes significatives », a dit le maire, Denis Marcoux.

La prochaine étape est de faire une enquête plus large selon le maire.

« Je ne pense pas que ce soit tout au criminel qu’on ait des réponses, y’a des failles dans le système municipal, pas juste le nôtre. Ça va prendre une enquête externe. Allons-nous nous poser la question à savoir qu’elles sont les failles dans le domaine municipal? », se demande-t-il.

La municipalité attend de voir si des accusations criminelles seront déposées avant d’intenter des poursuites au civil.

« On a un délai de deux ans, on a un délai de prescription. Si on avait déjà une cause au criminel, je veux dire qui déterminait un peu nos affaires, ça nous aiderait pour notre dossier », expliquait-il.

Une fraude qui laissera sa trace à Saint-Simon, malgré que le dossier semble sur le droit chemin.

«Ça ne nous met pas en faillite. On est capable d’opérer, sauf qu’on n’est pas capable de faire les projets qu’on aurait aimé faire, si on les fait, c’est douloureux à chaque fois », termine-t-il.