Mon topo François Legault espère que ses candidats profiteront de l’ancien vote adéquiste
Publié le 30 août 2018 à 12:30, modifié le 31 août 2018 à 12:46
Par: CIMTCHAU
François Legault espère que ses candidats au Bas-Saint-Laurent profiteront du vote adéquiste, qui a fait élire Mario Dumont pendant 15 ans dans la circonscription de Rivière-du-Loup.
Le chef de la Coalition Avenir Québec sait que le Bas-Saint-Laurent possède des racines conservatrices importantes, ce qui a permis à Mario Dumont de représenter Rivière-du-Loup pendant 15 ans à l’Assemblée nationale.
Depuis la fusion de l’Action démocratique du Québec avec la CAQ, cet appui a bifurqué et semble être favorable à Jean D’Amour, mais pour M. Legault, les libéraux ne représentent plus le parti de l’économie pour les régions.
«Quand M. Couillard dit qu’il y a eu 200 000 emplois qui ont été créés au Québec, si on n’enlève le Grand Montréal puis le Grand Québec, il en reste 15 000. Donc, est-ce que c’est le parti des régions, bien non!», croit François Legault.
Vent de changement
Le candidat de la CAQ dans Rivière-du-Loup-Témiscouata croit lui-aussi que les électeurs sont prêts à un vent de changement. Si le site de projection Qc125 le place favori pour l’emporter, Denis Tardif ne prend rien pour acquis.
«Autant chez des gens qui ont déjà voté adéquiste pour Mario Dumont que des gens qui ont voté libéral ou qui ont toujours été libéraux puis qu’ils me disent: c’est assez! Les 15 dernières années on est allé au bout, on a besoin de changement», explique M. Tardif.
Le défi de François Legault est de vendre son programme aux électeurs de la région. L’absence de candidats d’envergure a nui à sa formation politique dans le passé.
«Ici, au Bas-Saint-Laurent, créer des emplois de qualité, réduire le fardeau fiscal, c’est ce qui a attiré les gens vers Mario Dumont, puis l’ADQ, puis moi j’ai confiance que le Bas-Saint-Laurent va voter pour la CAQ cette année», estime-t-il.
La CAQ bonifiera le régime de soin de la vue pour les enfants
Dans son annonce du jour, M. Legault s’est engagé à ajouter au régime public une partie du remboursement des lunettes ou des lentilles cornéennes pour les jeunes de 17 ans et moins, et ce, jusqu’à concurrence de 250 $, tous les deux ans. La RAMQ couvrira encore un examen annuel de la vue pour les mineurs, mais l’achat des lentilles correctrices n’est pas remboursé par l’État.Pour les encourager à privilégier l’achat local, les parents devront présenter une prescription émise par un optométriste pratiquant dans la province et faire l’achat des lunettes ou des lentilles cornéennes auprès d’une entreprise du Québec.
