« Je tiens à vous remercier, pour la résilience, la combativité, la collaboration, que vous nous avez accordées durant cette pandémie », souligne Nathalie Roy , ministre de la Culture et des communications.

Tous se souviennent de ces images. Le 15 août 2017, le théâtre de la Vieille Forge était ravagé par un incendie. Le bâtiment était une perte totale. L’émotion était palpable mardi matin à la suite de l’annonce d’aide financière octroyée par le gouvernement du Québec, au village en chanson de Petite-Vallée.
« Notre gouvernement accorde la somme totale de 9 millions 800 mille dollars, pour la construction d’un nouveau théâtre de la vieille forge au cœur même de Petite-Vallée », à annoncer la ministre.

L’annonce est un baume sur le cœur, pour le directeur, qui a donné 39 ans de sa vie au café de la vieille forge et à l’un des festivals en chanson les plus reconnus au Québec.

« On voit enfin la lumière au bout du tunnel, car on va avoir notre nouveau théâtre de la vielle forge, qui est sera pérennité. Je vais éventuellement partir à la retraite, mais que je vais avoir laissé un héritage important pour la culture », s’exclame Alan Côté, directeur du village en chanson de Petite-Vallée.

La reconstruction du théâtre est évaluée à 14 millions de dollars, financée majoritairement par le gouvernement du Québec et l’organisation du festival. Une demande a été faite au gouvernement fédéral pour obtenir une aide 3 millions de dollars pour compléter le projet.
« Jusqu’à présent, le Gouvernement fédéral est collaborateur et à chaque fois que j’ai annoncé des projets en culture auxquels nous tenions au Québec, ils ont collaboré », selon Nathalie Roy.

La construction des deux bâtiments adaptés pour le village en chanson, sera innovatrice, et à la fine pointe de la technologie. Le projet sera lancé sous forme de concours d’architecture.

« Ils vont choisir 4 architectes, qui vont déployer des concepts et on va choisir celui qui a le plus beau concept. On a besoin d’un café-bar Bistro où on peut présenter des spectacles. De plus, on a besoin d’une salle, avec un balcon, car nous avons de la clientèle vieillissante, qui veut voir les jeunes danser », explique Alan Côté.

C’est une relance économique, touristique, et culturelle pour le festival en chanson qui a enfin le vent dans les voiles.