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Festival acadien : comment réduire l’empreinte écologique ?

Publié le 14 juillet 2023 à 13:02, modifié le 14 juillet 2023 à 13:02

Par: Félix Côté

Le Festival acadien débute dans moins d’un mois et la péninsule se prépare pour accueillir près de 70 000 personnes, un évènement critique pour l’économie régional. En revanche, l’empreinte écologique pour un tel achalandage contraint l’organisation à songer à différentes solutions.

À l’aube des dix jours de festivités, la péninsule acadienne se prépare pour le moment le plus important de sa saison estivale, le Festival acadien. Pour les commerçants, campings et hôtels il s’agit d’un évènement essentiel en termes de retombées économiques.

« Un événement comme celui-là on en a de besoin dans la région au niveau économique et touristique sacré un achalandage et c’est très très bon pour nous », raconte le propriétaire motel camping colibri, Marco Plourde.

Lors du Festival acadien, la population péninsulaire peut doubler et même tripler. Pour l’économie régionale, c’est l’occasion de mettre de l’avant les produits et services locaux.

« Avec une panoplie d’artistes qui seront là d’activités pour les familles, c’est sûr que c’est un moment où il y aura beaucoup d’achalandage dans la région », mentionne la  gestionnaire communication du CSR Péninsule acadienne, Karine Hébert Doumbia

Mais l’empreinte écologique qu’amènent autant de festivaliers doit être considérée. Le transport des gens et des marchandises dégage beaucoup de CO2, et les rassemblements peuvent aussi perturber des écosystèmes.

« On va utiliser des spectacles avec juste quelques personnes on a deux parc le parc et la plage fournée et le couvent sont des places qu’ils vont recevoir entre 100 et 200 personnes donc l’empreinte est beaucoup plus faible. Si on avait à accueillir 20 000 personnes, ou 10 000 personnes dans des lieux comme ça même 2000 personnes on détruirait je les lieux », explique le trésorier du Festival acadien, Sylvio Boudreau.

L’organisation du Festival acadien prévoit d’ailleurs améliorer sa logistique. Depuis deux ans, on évalue différentes solutions pour capter du CO2 ou pour réduire de façon simple l’empreinte écologique.

« On est déjà conscient c’est seulement qu’on pourrait le faire d’une façon beaucoup plus systémique. C’est aussi le mandat qu’on s’est donné cette année ça fait deux ans qu’on y pense ce qui est intéressant c’est que la ville aussi il s’agissait d’une préoccupation », ajoute M. Boudreau.

De plus la ville de Caraquet épaule grandement dans la gestion des déchets. D’ici là, les derniers ajustements doivent être faits pour que le Festival soit le plus convivial. On compte sur les festivaliers pour respecter les lieux le plus possible.