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Fermetures de zones : les homardiers s’impatientent

Publié le 6 juin 2018 à 15:27, modifié le 7 juin 2018 à 00:26

Par: CIMTCHAU

La patience des homardiers de la Péninsule acadienne a atteint sa limite.

La nouvelle fermeture d’une zone de pêche aujourd’hui pour protéger les baleines noires désespèrent. L’Union des pêcheurs des Maritimes ne comprend pas pourquoi Pêches et Océans Canada n’écoute pas ses recommandations pour favoriser la cohabitation entre les pêcheurs et les baleines. « Pour les pêcheurs, ce n’est plus de l’inquiétude. C’est de la colère et de la frustration. Ils ne veulent pas nous écouter », indique le pêcheur, Réjean Comeau.

Jusqu’à maintenant, les fermetures de zones de pêche pour protéger les baleines noires ne touchaient pas les homardiers. Celle qui ferme mercredi change la donne. « Les fermetures dynamiques que l’on a vues à date étaient plus au large et avaient plutôt un impact au niveau de la pêche au crabe des neiges. La dernière que l’on a vu et qui va commencer ce soir est plus près de la côte », exprime le directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes, Martin Mallet.

Avec cette fermeture de zone, environ 25 pêcheurs de Miscou et de Pigeon Hill doivent déplacer leurs casiers. L’Union des pêcheurs des Maritimes craint d’autres fermetures qui toucheraient un plus grand nombre de homardiers. « Là, on aurait un sérieux problème, une crise majeure. Les pêcheurs n’auraient plus d’endroit pour se déplacer et ils seraient obligés de sortir leur équipement de pêche de l’eau et ce serait une catastrophe », affirme Martin Mallet.

« Les gens qui s’occupent du dossier n’ont aucune idée de ce qu’est la pêche et l’économie locale de la Péninsule acadienne », mentionne Réjean Comeau.

Environ 150 pêcheurs ont rencontré des représentants de Pêches et Océans Canada mardi à Lamèque. Les pêcheurs reprochent au ministère de ne pas écouter leurs propositions. « À faire la sourde oreille comme ils le font, j’appelle ça de la provocation. Les pêcheurs nous disent qu’ils vont les obliger à faire des actes qu’ils ne veulent pas faire. Nous sommes écœurés du dialogue de sourds », dit Réjean Comeau.

« On aimerait avoir une limite de profondeur. Les fermetures dynamiques ne toucheraient pas la pêche côtière à l’intérieur de 60 pieds. Les dernières baleines observées sont à au-delà de 120 pieds », explique Martin Mallet.

La prochaine étape pour l’Union des pêcheurs des Maritimes est de se rendre directement à Ottawa. Ce qui fait partie des projets de l’union.