Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Fermeture d’une RPA : Des moments difficiles pour des aînés

Publié le 29 juillet 2021 à 16:24, modifié le 29 juillet 2021 à 16:57

Par: Jérôme Gagnon

La fermeture définitive de la résidence pour aînés « Au gré du temps », située à Saint-Urbain, bouleverse tant les résidents, les employés, le conseil d’administration et la direction.

Au total, 11 résidents devront faire leurs valises pour le 16 août prochain.

Ils quitteront leur milieu de vie auquel ils sont attachés depuis plusieurs années.

« Ça nous coûte terriblement. Ici, on était bien installé » mentionne Marie-Ange, l’une des résidentes.

« Ça faisait au-dessus de 5 ans qu’on était là… donc je faisais partie de la famille », admet son amie Yolande, ébranlée.

« Avoir une place comme ici, c’est dur là », mentionne Françoise qui déménagera à la résidence Les Bâtisseurs à Baie-Saint-Paul.

Pas d’autre choix

Au pied du mur, le conseil d’administration a décidé de fermer les portes de la RPA.

« On n’avait pas le choix parce qu’il faut il faut donner le service on ne peut pas avoir de rupture de service. Il nous reste 3 personnes pour faire 176h par semaine, ça ne va pas », indique la directrice de l’établissement, Françoise Tremblay.

La résidence peinait à offrir des salaires aussi compétitifs que dans les autres milieux de soins.

« On n’est pas concurrentiel au niveau salarial présentement. De plus, les primes de la COVID, elles vont tomber aussi un moment donné » souligne-t-elle.

Tant les employés que la direction sont bouleversés par la fermeture du milieu de vie.

« Moi ça me fait un deuil, j’ai quand même 11 deuils à faire à la fin. Ce n’est pas juste l’idée de me retrouver un autre job … ça je m’en … Sauf qu’eux autres là c’était comme papa maman tu sais » se confie Jean Gagnon, préposé aux bénéficiaires à la résidence.

Surchargés avec les heures supplémentaires, les employés gardent le sourire.

« Quand tu donnes puis que c’est valorisant, ce n’est pas fatigant. Je ris avec elle durant ce qu’à rit elle n’a pas besoin de médication au bout de 2 min elle va me dire c’est drôle j’ai pu mal je n’ai pas fait grand-chose là j’ai compté une histoire je l’ai fait rire et elle a oublié qu’elle était malade », déclare l’homme attristé de la décision du CA.

Une rencontre s’est tenue entre le conseil d’administration de la résidence et la société d’habitation du Québec hier.

Aucune décision n’a été prise concernant l’avenir du bâtiment.