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Fermeture de Nutritec : des heureux et des mécontents

Publié le 30 octobre 2018 à 14:29, modifié le 31 octobre 2018 à 11:02

Par: CIMTCHAU

La semaine dernière on vous apprenait que le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait ordonné la fermeture de l’usine Nutritec au Haut-Madawaska. Si cette décision a de quoi satisfaire les gens du secteur, elle déplaît aux dirigeants de l’usine qui se sentent bafoués.

Les citoyens du secteur Pelletiers Mill peuvent enfin souffler. Après deux ans de lutte acharnée, Fredericton a ordonné la fermeture de l’usine Nutritec.

«C’est une bonne nouvelle, parce que la santé publique nous a appuyé. On n’a pas eu la raison pour la fermeture, mais je pense qu’il y a vraiment des bonnes raisons pour l’avoir fermé, ça vient nous éclaircir beaucoup de choses», commente l’un d’entre eux, Éric Gagné.

Pour reprendre ses activités l’entreprise devra répondre aux normes des ministères de l’Environnement et de la Santé.«La compagnie va refaire ses devoirs, s’ils décident de soumettre un agrément. Le ministère aura à se prononcer si le nouvel agrément rencontre les exigences», explique le maire de la Communauté de Haut-Madawaska, Jean-Pierre Ouellet.

Cette décision du gouvernement est toutefois loin de faire l’affaire de l’entreprise. Le dirigeant de Nutritec, Bob Kieley, se dit bafoué. Selon lui, Fredericton n’a pas mentionné si l’entreprise avais commis une faute.

Sans données sur ce qui a motivée cette ordonnance, impossible pour l’usine d’engrais de se moderniser. Il ajoute qu’un expert indépendant devait venir analyser les activités de l’usine au début novembre. Cette fermeture bloque le processus.

L’entreprise envisage d’entreprendre des démarches judiciaires contre le gouvernement. Elle veut faire renverser cette décision.

À l’inverse, cette interruption donne espoir aux citoyens qui ont entrepris un recours collectif. «Ça vient approuver nos démarches que nous avons en marche. Je pense qu’on n’était pas tous des fous, je pense que le monde sont en train de réaliser de quoi on voulait parler», confie M. Gagné.

Le gouvernement provincial n’a pas émis de nouveaux commentaires sur la situation.