Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Le corps de Kévin Gagné a été retrouvé sans vie jeudi après-midi à La Malbaie. L’homme était porté disparu depuis lundi.

Nouvelles

Faute de pont, des travailleurs traversent la rivière à pied

Publié le 23 mai 2018 à 16:16, modifié le 23 mai 2018 à 16:16

Par: CIMTCHAU

Les travailleurs des camps de pêche à Cascapédia-St-Jules doivent traverser la rivière Cascapédia à pied.  Ils font le trajet deux fois par jour, à l’aide d’un câble, dans l’eau jusqu’aux mollets, en attendant que le ministère des Transports du Québec remplace le ponceau endommagé lors des inondations du 26 avril dernier.

Les ouvriers des 7 camps de pêche privés à Cascapédia-St-Jules traversent la rivière, les deux pieds dans l’eau, pour se rendre au travail. Ils ne peuvent plus utiliser le pont brisé par la crue des eaux.

« Quand les camps vont ouvrir, les cuisinières et les hôtesses doivent être là à 6h30 le matin », se décourage une des travailleuses. Elle ajoute : « Sinon, on pourrait faire le tour par Nouvelle, qui nous prend 3 heures le matin pour aller ».

« C’est notre travail, c’est notre seule rentrée d’argent », explique un autre travailleur.

Les travailleurs doivent préparer la saison de pêche sur la rivière Cascapédia, qui s’ouvre le 1er juin. « Ça affecte vraiment l’environnement de Cascapédia-st-Jules. C’est notre vie, c’est leur argent », déplore Tammy Vicaire de la Société Cascapédia.

Le ministère des Transports du Québec affirme qu’un pont temporaire sera fonctionnel sur la 299 au début du mois de juin. Par contre, il n’y a toujours pas d’échéancier d’annoncé.

« J’ai essayé de tous bords tous côtés. J’ai appelé au ministère, j’ai appelé à peu près tous les gens que tu peux appeler et ils ne peuvent pas me donner de date définitive », informe le maire de de Cascapédia-St-Jules, Gaétan Boudreau.

Selon le maire, la fermeture de la route 299 ne devrait pas avoir un impact économique important pour Cascapédia-St-Jules, malgré qu’un groupe de pêcheur ait déjà été annulé.

Les travailleurs des camps de pêche s’inquiètent également des désagréments que vivront les touristes cet été, qui ne traverseront pas la rivière à pieds.

« Ça va causer un détour, une perte de temps et une augmentation des coûts d’opération », mentionne Catherine Johnson, copropriétaire du camp MicMac