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Étudiants étrangers : Ottawa a entendu les inquiétudes du Nouveau-Brunswick

Publié le 11 avril 2024 à 15:54, modifié le 11 avril 2024 à 16:55

Par: Mylene Thomas

Soulagement pour les établissements postsecondaires du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement du Canada, qui avait imposé en janvier dernier un plafond concernant le nombre d’étudiants étrangers, a corrigé le tir.

Ottawa a décidé de revoir à la hausse le nombre d’étudiants internationaux que les établissements postsecondaires du Nouveau-Brunswick pourront accueillir pour les 2 prochaines années. Près de 5 400 lettres d’admissions s’ajoutent aux 9 300 déjà accordées. « On est heureux que le nombre de permis d’attestation pour nos étudiants ait augmenté » déclare Sébastien Deschênes, vice recteur de l’Université de Moncton, campus Edmundston « une bonne nouvelle, on est très reconnaissant des efforts du gouvernement provincial et les efforts de nos députés » témoigne Pierre Zundel, le PDG du CCNB.

Les institutions avaient demandé de faire une exception pour la province en délivrant plus de permis aux étudiants internationaux. Toutefois, cette décision arrive un peu trop tard pour les inscriptions de la rentrée 2024. « Ce n’est pas certain qu’on va être capable en fait d’utiliser les places additionnelles probablement pas pour l’automne peut être pour la rentrée du mois de janvier » révèle Pierre Zundel. « Ça vient un tout petit peu tard puisque ça prend quand même un processus assez long pour entreprendre les démarches d’immigrations »  expose Sébastien Deschênes.

Ces étudiants remplissent de moitié les salles de classes du collège communautaire du Nouveau-Brunswick et de l’Université de Moncton. « On a des très grands nombres de demandes d’étudiants internationaux, on était même en situation de report par rapport à des admissions à septembre 2023 et l’hiver 2024 donc en priorité ce sont à ces étudiants-là qu’on va offrir nos lettres d’attestation » poursuit le vice recteur de l’UMCE.

Les étudiants étrangers aident aussi à assurer le maintien de certains programmes…« Si on éliminait demain les étudiants internationaux entièrement c’est certain qu’il y a beaucoup de nos programmes qui ne seraient plus viables » ajoute le PDG du CCNB.

Et ils contribuent à contrer la pénurie de main-d’œuvre. « Il faut continuer dans ce sens-là, donc on a besoin de main-d’œuvre dans beaucoup de domaines » conclut Sébastien Deschênes.

Les institutions pressent déjà le pas pour envoyer les lettres d’attestation aux étudiants internationaux.