Gilles Lanteigne habite cette maison depuis près de 25 ans. Il est aux premières loges de l’érosion qui frappait d’abord ses voisins, pour ensuite rejoindre sa cour arrière. Devant cette situation, le couple a décidé d’agir.

« Depuis les 4-5 dernières années, les tempêtes Fiona et ainsi de suite ont brisé ont brisé beaucoup la berge. (…) J’ai décidé, moi et mon épouse, de faire les démarches pour enrochement à la plage ici en bas. Pour justement sécuriser le terrain et ma propriété. Parce qu’il va y avoir encore d’autres grosses tempêtes qui vont venir. » – Gilles Lanteigne, résident de la rue Foley depuis 1998

Monsieur Lanteigne explique avoir essayé de solliciter les gouvernements provincial et fédéral. N’ayant pas trouvé de solution, il a pigé dans ses propres poches.

« Étant donné qu’il n’y a aucun programme provincial ou fédéral disponible pour aider les citoyens à réduire ces défis-là, on est obligé de prendre ça par nous-mêmes. » – Gilles Lanteigne, résident de la rue Foley depuis 1998

Il s’agit de coûts importants d’après ce que rapporte Gilles Lanteigne. Les autorités contactées au gouvernement du Nouveau-Brunswick n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue. Du côté municipal, le maire de Caraquet précise que l’enrochement ne fait pas partie des devoirs de la Ville, mais il soutient son citoyen.

« On est en tout à fait en conformité avec ce qu’il peut et veut faire. Nous on les a rencontrés pour leur dire qu’on a pas de mandat, ni financier, ni légal pour construire des murs de soutien ou de protection. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Le maire avait avancé une solution contre l’érosion avec une longue terrasse, mais elle ne devrait pas voir le jour avant quelques années.