Ils sont passés d’un local à louer à propriétaire d’une bâtisse, au 214, route 230 à La Pocatière.  Il s’agit d’une grande fierté pour l’équipe, qui a ouvert les portes le 6 mars. Ils ont travaillé 3 journées de 12 à 13 heures afin d’assurer le déménagement.

Dépannage alimentaire et café communautaire à faible coût, la mission de Moisson Kamouraska demeure la même : aider ceux qui en ont le plus de besoins.

« Mission accomplie, mais je te dirais que je n’ai pas fini, parce que l’autre mission qui s’en vient, c’est de trouver assez de financement pour être en mesure d’acheter des denrées, pour répondre aux besoins de la hausse de l’inflation. », a lancé la directrice générale de Moisson Kamouraska, Mireille Lizotte.

La construction, initialement prévue au printemps 2021, a été retardée pour plusieurs raisons. Le budget a dû être revu à la hausse, passant de 700 000$ à  1800000$ , avec l’augmentation du prix des matériaux et l’agrandissement du projet. Finalement, le nouveau bâtiment a été érigé au cours des derniers mois. Chaque détail a été pensé.

«Je l’ai fait en fonction de si tu t’assois dans mon café communautaire, le monde ne voit pas que tu viens au dépannage alimentaire. », racontait la directrice générale.

Dans la pièce voisine, on retrouve le café communautaire!

« Les gens voient aussi la différence, ils trouvent que c’est plus lumineux, c’est plus convivial, plus accueillant. », expliquait Emy Ouellet, responsable des plateaux de travail pour les bénévoles chez Moisson Kamouraska.

« On voulait que ce soit convivial, que les gens soient à l’aise et que les gens puissent venir avec leurs intervenants.  », a continué Mireille Lizotte.

La logistique était de mise afin d’optimiser ce grand déménagement.

«Fallait démonter ça là-bas et remonter ça ici. Ramener ça ici, démonter ça ici. », expliquait Marcel Dubé, commis d’entrepôt.

Le déménagement aura été court et intense pour l’équipe.

«Ça été tout un job faire ça, ça prend une grosse semaine et demie à tout installer. Les bénévoles disaient, hey ça je mets ça où? Je ne sais pas. Le soir quand je me suis couché, j’entendais juste, Mireille! Mireille! Mireille!  »

Une ambiance tout aussi conviviale qu’avant

Autre chose qui demeure, l’ambiance sympathique! La directrice générale travaille avec sa fille.

« C’est vraiment le fun! Une chance qu’on s’entend bien parce qu’on a une belle relation!», a commenté Emy, la fille de Mireille.

« On a développé quand même une dynamique, qui fait que c’est convivial, on les insère comme si y’embarquaient dans notre famille. », de dire Louise Chrétien, coordonnatrice des services chez Moisson Kamouraska et conjointe de Marcel Dubé.

Cet esprit familial qui règne dans les nouveaux murs à des répercussions positives sur la clientèle. À court terme, l’équipe se donne du temps pour terminer de déballer et placer l’inventaire. Ensuite, de nouveaux projets verront le jour. L’idée d’un jardin communautaire tout près de la montagne du collège derrière le local est dans les plans.