«  Il y a plusieurs entreprises ici qui ont des fichus de belles idées », débute Martine Lemieux, la directrice générale de la Chambre de Commerce du Témiscouata.

Trouver des idées et des solutions, c’est ce que visait le comité d’emploi du Témiscouata en offrant aux entrepreneurs l’opportunité de réseauter. 42 entreprises de la région, qui étaient présentes, ont pu prendre part aux 4 conférences, en plus de discuter en groupe sous forme de tables rondes, notamment sur les enjeux de pénurie de main-d’œuvre.

«  Les gens changent beaucoup d’emploi, c’est difficile de garder nos employés chez nous », souligne Martine Lemieux.

« Il y a des organismes en place pour les aider, pour la pénurie de main-d’œuvre, pour les changements dans les entreprises, la rétention, comme de mobiliser nos employés », explique Josée Lévesque, partenaire au comité Emploi du Témiscouata.

La journée visait à mieux outiller les PME, pour qu’elles soient attractives, concernant le salaire notamment. Une conférence portant sur les réseaux sociaux a capté l’intérêt des entrepreneurs.

«Est-ce qu’on en fait trop ou pas assez ? Comment se faire voir, comment se faire valoir », lance Josée Lévesque.

« C’est ce que je suis venu voir ici avec les conférenciers comment encore mieux utiliser ces mécanismes-là », selon  David Robert, co-propriétaire de l’entreprise Cultinova inc.

L’homme d’affaires François Lambert est venu prodiguer de judicieux conseils…

« Ils veulent se lancer en affaire et ils ont une idée, mais entre l’idée et l’emmener 15 ans plus tard , il se passe quoi ? », questionne l’homme d’affaires et conférencier, François Lambert.

Un principe simple s’applique. De miser où il y a une demande dans le marché et d’y apporter sa touche personnelle.

« 80% des entreprises ferment tout simplement, car il n’y avait pas de besoin pour le service qu’ils voulaient offrir. Dans un marché qui est vierge, tu vas faire de l’évangélisation », ajoute l’homme d’affaires bien connu.

Avoir la fibre entrepreneuriale est primordial.

« Le chemin avant que ce soit payant, il y a une passion qui va trainer tout ce temps-là », précise François Lambert.

Les différents échanges vont certes offrir quelques pistes de solutions et raviver la passion des gens d’affaires de la région.

«  Je sais que je vais continuer comme entrepreneur toute ma vie, je n’arrêterai jamais », termine l’homme d’affaires, François Lambert.