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Élections Québec : les engagements se multiplient

Publié le 17 septembre 2018 à 16:40, modifié le 17 septembre 2018 à 17:23

Par: CIMTCHAU

À deux semaines de l’élection provinciale au Québec, les candidats accélèrent le pas. Ils multiplient les engagements et leur présence lors d’événements publics.

Moins d’un dixième de pourcent, c’est la proportion d’immigrants dans le comté. Le  candidat caquiste dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif, fait de l’éducation et de l’immigration ses chevaux de bataille. Il veut regrouper les trois MRC pour mieux intégrer les nouveaux arrivants en région.

«Il faut les amener. Il faut leur permettre de connaître notre langue, de connaître notre milieu de vie. Il faut les aider pour qu’il reste», a déclaré Denis Tardif.

Le candidat libéral dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, veut investir dans la culture et le tourisme, et plus particulièrement le tourisme hivernal. Mais surtout, il veut s’attaquer au problème de main-d’œuvre, en rapprochant les employeurs et les jeunes assistés sociaux.

«Les jeunes, on doit les amener visiter des entreprises. On doit les réunir et leur dire voici quel métier ce que cette formation permet. Il faut qu’on soit les meilleurs au Québec», a-t-il souligné.

 

 

Pour sa part, le candidat péquiste, Vincent Couture rappelle que le PQ s’engage à augmenter le financement des organismes communautaires autonomes de 200 millions de dollars.

«Ce qu’on souhaite, c’est qu’ils puissent prévoir à chaque année combien d’argent ils vont avoir l’année suivante. Pour ne pas en arriver à des coupures de services comme dans le Témiscouata, il faut planifier. Des organismes ont été obligés de fermer parce qu’ils n’ont pas été capable de payer leur personnel», a-t-il fait remarquer.

Le co-porte-parole de Québec solidaire s’est arrêté dimanche à Baie-Saint-Paul, pour appuyer la candidate de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Jessica Crossan.

QS veut offrir aux Charlevoisiens de meilleures télécommunications et un réseau de transport collectif mieux adapté. «Se déplacer sur le territoire, en 2018, c’est essentiel et ça devrait donc être un service public. La proposition de Québec solidaire de ramener dans le secteur public le transport interurbain par autobus, elle est faite sur mesure pour des régions comme Charlevoix-Côte-de-Beaupré», a expliqué Gabriel Nadeau-Dubois.