Le premier ministre sortant Brian Gallant a rencontré la lieutenante-gouverneure ce matin. Jocelyne Roy-Vienneault a donné sa confiance au chef libéral pour rester en poste. Il devra présenter un discours du trône et s’il obtient l’appui des députés il pourra continuer de gouverner la province. Dans le cas contraire il pourrait céder sa place à un autre parti.

Blaine Higgs estime que son opposant s’accroche au pouvoir. Il attendra les dépouillements judiciaires avant d’en faire plus.

Ce qui est certain, c’est que le Nouveau-Brunswick aura un gouvernement minoritaire pour la première fois en plus d’un siècle.

La lutte entre les libéraux et les progressistes-conservateurs aura été chaude tout au long de la soirée. Finalement, le parti de Blaine Higgs a terminé avec 22 sièges, un de plus que les libéraux. Les progressistes-conservateurs devraient former le prochain gouvernement mais plusieurs luttes ont été extrêmement serrées, il pourrait donc y avoir des dépouillements judiciaires.

Le chef libéral Brian Gallant n’a pas concédé la défaite. Il rencontrera la lieutenante-gouverneure à 11h30. Le premier ministre sortant lui demandera de pouvoir gouverner la province.

Les libéraux ont reçu la majorité de votes en recevant l’appui de 38 % des appuis. Le PCNB arrive deuxième avec 32 % des votes. L’Alliance des gens, le Parti vert et le NPD obtiennent respectivement 13 %, 12 % et 5 % des voix.

L’Alliance des gens du Nouveau-Brunswick effectue une percée historique. Le parti fera son entrée à l’Assemblée législative avec trois députés. Une alliance avec le Parti progressiste-conservateur pourrait venir brouiller les cartes et constituer un gouvernement majoritaire.

Le Parti vert a aussi réussi à faire élire trois candidats. Le chef David Coon sera rejoint à Fredericton par deux nouveaux venus.

En regardant la carte de la province on constate une division nette entre le nord et le sud

Un peu plus de 67% des Néo-Brunswickois ont exercé leur droit de vote. C’est 3% de plus qu’en 2014.