Après 37 jours de campagne, les candidats commencent à voir la ligne d’arrivée dans Côte-du-Sud, mais pas question de ralentir la cadence pour le candidat libéral, Simon Laboissonnière.

«Jusqu’à fin, je vais être sur le terrain. Je vais aller voir le monde. Je n’arrêterai jamais», a-t-il réitéré jeudi soir lors d’une entrevue avec CIMT Nouvelles.

De son côté, la candidate caquiste Marie-Eve Proulx a déjà vécu des campagnes électorales en politique municipale notamment en 2013 comme candidate à la mairie de son village de Saint-Pierre-de-la-Rivière-Sud. Cependant, la réalité provinciale est toute autre.

«C’est vraiment géographique la grande différence», a-t-elle avoué en faisant référence au vaste territoire de Côte-du-Sud qui se retrouve à la fois dans les régions de Chaudières-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent.

Pour sa part, Michel Forget vit une deuxième élection sous la bannière du Parti québécois. En 2008, ce dernier avait été défait par le défunt ministre  Le secret pour lui, une campagne bien préparée.

« Même avant que la campagne commence, elle était planifiée de A à Z, du jour 1 jusqu’au jour 39. Les sorties médiatiques étaient planifiées», a-t-il expliqué.

Négligé dans les intentions de votes selon les projections, le candidat de Québec Solidaire Guillaume Dufour avoue que son parti a gagné beaucoup de crédibilité aux yeux des électeurs depuis le 23 août dernier.

« Au départ, on me parlait juste de la moustache de Manon. Puis à la fin, on me disait : hey je l’ai entendu Manon ce qu’elle me disait, ça bien de l’allure», a indiqué le candidat solidaire.

Pour Guillaume Dufour, l’objectif est de faire mieux qu’à la dernière élection en 2014, où le parti n’avait récolté que 5,7% des voix dans la circonscription. « Si on avait 10%, présentement les sondages nous donnent même un peu au-dessus de ça, mais 10%, ce serait vraiment bon».

Selon les projections réalisées par Qc125 et Too close to call, Simon Laboissonnière et Marie-Eve Proulx se retrouvent au cœur d’une lutte à finir. Les deux vivront le matin du 1^er octobre de façon bien différente.

« La première chose que je vais faire, c’est clairement de déjeuner avec mes enfants, de profiter d’eux, parce que je les ai pas vus souvent en campagne», a expliqué l’ex-mairesse de Saint-Pierre-de-la-Rivière-Sud.

« Je vais me lever lundi matin avec le sentiment du devoir accompli », a renchérit le dauphin de Norbert Morin.

Il ne reste que 72 heures aux quatre candidats dans la circonscription de Côte-du-Sud pour séduire l’électorat.