Celle qui a été en poste de 2018 à 2022 déplore notamment que le contrôle du message n’a jamais été aussi serré pour les députés d’arrière-ban d’un parti au pouvoir. Même derrière les portes closes du caucus. « Le marketing amène le contrôle excessif de l’image, donc on est sur une politique de contrôle constante. »

Elle affirme que François Legault répétait souvent que les élus étaient libres, mais que la plupart préféraient se taire et craignaient de voter contre la ligne de parti. « C’est intimidant pour les élus », déplore-t-elle.

Émilie Foster rappelle pourtant que les débats sont sains en politique : « Les partis doivent se rappeler qu’ils font de la politique, pas du marketing. Les débats sont sains, nécessaires et doivent être encouragés, même si cela signifie de perdre quelques votes à la prochaine élection. »

Il existe, selon elle, des solutions pour régénérer le débat partisan : « Que le personnel politique soit absent du caucus; qu’une réforme parlementaire soit adoptée pour donner un meilleur rôle aux élus et que les médias cessent de traiter toute note discordante comme une “trahison incroyable”. » Elle confirme que l’objectif derrière sa sortie est d’améliorer les choses, et non pas de se venger.

Avec la collaboration d’Antoine Robitaille.