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École des pêches et d’aquaculture : l’institution a le vent dans les voiles

Publié le 31 août 2023 à 13:37, modifié le 1 septembre 2023 à 09:54

Par: Louis-Philippe Morin

Le nombre d’élèves au Cégep de la Gaspésie et des Îles a fait un bond de plus de 9% cette année. L’École des pêches et de l’aquaculture profite amplement de cette hausse et les gestionnaires s’en réjouissent.

« On a 121 étudiants à l’ÉPAQ. Ça fait des années, même des décennies, qu’on n’a pas eu autant d’étudiants.», sourit Serge Rochon, directeur des études au Cégep de la GÎM.

Le directeur des études du Cégep de la Gaspésie et des Îles, ne cache pas sa joie. L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec, un des 4 campus du cégep, est aujourd’hui une institution très prisée des étudiants étrangers.

« Nous avons conclu des ententes avec des lycées de France. Ce sont des étudiants qui ont une formation de base dans le domaine de l’aquaculture. Par contre, ils aimeraient travailler au Québec. Et, pour faire reconnaitre leur diplôme, on leur donne une année de formation à l’intérieur de notre technique… notre DEP en aquaculture. », explique le directeur des études.

Malgré l’incertitude entourant l’industrie de la pêche dans la région, les étudiants affluent… apportant, avec eux, énergie et passion.

« Depuis la première fois que j’ai mis les pieds sur un bateau, je savais que c’était un domaine qui m’intéressait. Ça faisait plusieurs années que je voulais venir. J’ai décidé de venir cette année. », s’enthousiasme Brooklyn Henry, une jeune étudiante en pêche professionnelle.

« C’est une belle place… J’adore ça la Gaspésie. C’est une découverte. Je n’étais jamais venu ici avant l’an dernier. C’est magnifique… ce n’est pas Sorel. », ajoute Raphaël Lemoyne, un étudiant venu de la rive-sud de Montréal pour poursuivre son rêve de devenir capitaine en marine marchande.

Seule institution au Québec qui dispense des cours en pêche professionnelle, en aquaculture, en navigation, en entretien et réparation de bateaux, l’ÉPAQ est le bassin parfait pour voir grandir l’avenir de l’économie marine de la province.

« On va avoir un nouveau simulateur. Il a coûté un certain montant. On va être à pleine capacité au niveau technologique. On est vraiment choyé. », raconte Raphaël.

« Je veux explorer différents types de pêche. Après, je vais être en mesure de dire c’est quelle pêche qui m’intéresse le plus. », poursuit Brooklyn.

Victime de sa popularité, l’ÉPAQ doit, par contre, jongler avec des problèmes de logements étudiants…

« En ce moment, on a réussi à trouver des solutions de logis pour tous nos étudiants. Mais, éventuellement, on a déposé, au ministère, un projet de résidence étudiante pour Grande-Rivière. », termine monsieur Rochon.

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec a 75 ans… et continue de faire rêver au vent du large.