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Eau potable: la concentration de manganèse préoccupe à Saint-Pacôme

Publié le 5 novembre 2022 à 17:08, modifié le 5 novembre 2022 à 17:08

Par: CIMTCHAU

L’eau potable de Saint-Pacôme présente un taux élevé de manganèse, un élément chimique qui est présent naturellement dans le sol. Pour l’instant, la concentration ne représente pas un risque pour la santé, mais la municipalité agit avant que la situation soit critique.

L’eau qui coule du robinet des citoyens de Saint-Pacôme contient un taux élevé de manganèse, un métal lourd. Il peut être nocif pour la santé s’il est consommé en grande quantité sur une longue période de temps.

«On est pas encore rendu dans l’espace critique, mais on y vient tranquillement avec le temps », affirme le directeur général de la Ville, Isabeau Vilandré.

Aucune limite n’est en vigueur au Québec concernant la quantité de manganèse dans  l’eau potable. Celle de Saint-Pacôme contient toutefois le double de la norme recommandée par Ottawa, qui est de 0,12 mg par  litre.

« Elle n’est pas déclarée nocive, c’est une eau potable. La norme fédérale c’est un peu comme une meilleure compréhension des effets du manganèse sur le corps et on dit que la norme devrait être plus basse », dit-il.

« Ce n’est pas nocif pour la santé, de ce qu’on sait présentement », ajoute la mairesse de Saint-Pacôme, Louise Chamberland.

Les problèmes d’accumulation de manganèse sont fréquents dans la région et Saint-Pacôme a pu s’inspirer des solutions trouvées par les villes voisines.

« Ce n’est pas juste fréquent, c’est prévalent. Il y a du manganèse tout le long de la côte, tout le long du Kamouraska. Tous les puisatiers le disent », fait remarquer M. Vilandré.

La Ville en fait un enjeu prioritaire et recherche des solutions. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant sont concluants : une nouvelle source d’eau a été trouvée à proximité de l’usine de filtration.

« Le fait qu’on a trouvé, qu’on ait été mieux informé sur les forages qui avaient été faits par Rivière-Ouelle nous a permis de mieux centrer,  cibler les forages qu’on ferait. Car des fois, il y a des municipalités qui creusent 20 puits, 40 puits et qui ne trouvent pas d’eau. »

Pour la suite des choses, la solution privilégiée par la municipalité dépendra des résultats d’analyses de l’eau et des propositions des hydrologues. Entretemps, la Ville effectue ce qu’elle appelle des « purges », c’est-à-dire qu’elle retire ponctuellement les accumulations de manganèse de son réseau d’aqueduc.