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Dossier de la SÉMER : L’ex maire de Saint-Paul-de-la-Croix poursuit sa lutte

Publié le 29 novembre 2022 à 17:41, modifié le 29 novembre 2022 à 17:41

Par: CIMTCHAU

L’ex-maire de Saint-Paul-de-la-Croix n’en démord pas. Il veut obtenir des réponses à ses questions concernant l’usine de biométhanisation.

« Je vais me rendre au bout du processus qu’on le veuille ou non », s’exclame-t-il.

En juin dernier, il a envoyé une demande via la loi d’accès à l’information. Résultat? Plus de la moitié des informations demandées sont laissées sans réponse. La SÉMER refuse entre autres de dévoiler ses états financiers. Un processus de médiation est alors proposé par la Commission de l’accès à l’information.

« Elle a contacté les deux parties, la SÉMER et moi, pour voir si on était ouvert à discuter, à essayer de trouver un compromis pour éviter de se retrouver au tribunal », explique-t-il. Mais les résultats sont peu concluants et l’ex-maire se retire du processus de médiation. « J’ai reçu une seule information et il n’y avait pas possibilité d’aller plus loin donc j’y ai mis fin », dit l’ex-maire.

De plus, suite à une entrevue au sujet du processus de médiation, Simon Périard a reçu une lettre de la part des avocats de la SÉMER lui demandant de cesser la divulgation des échanges confidentiels qui ont eu lieu dans le cadre de la médiation. « Le processus de médiation en tant que tel il ne peut pas être confidentiel parce que je dois justifier d’où j’ai obtenu l’information et je n’ai révélé aucun détail du processus de médiation à savoir que tel ou tel personne aurait dit des choses », fait-il valoir.

« C’est pas la première fois que je reçois des menaces, de l’intimidation, ce qui s’apparente à, peut-être pas de l’intimidation ce qui s’apparente à pour me faire taire. Je pense qu’il faudrait que ça arrête. On est rendu ailleurs. Pis je pense que la preuve est faite que ça me motive », ajoute-t-il.

En entrevue avec la radio locale Ciel FM, le maire de RDL et membre du conseil d’administration de la SÉMER, Mario Bastille, a affirmé qu’il n’y avait pas eu de vote du CA de la SÉMER quant au choix des informations à divulguer. « On sait qu’une entreprise, une personne morale fonctionne par résolution et par vote,  alors je me questionne pour quelle raison le cabinet d’avocat m’aurait fourni une information alors qu’il n’a pas eu de vote au conseil d’administration », s’interroge Simon Périard.

Le maire de Rivière-du-Loup considère par ailleurs qu’il faudra plus que les 3 millions de dollars demandés il y a quelques années  au gouvernement provincial pour que l’usine soit en mesure de produire du gaz naturel liquéfié. Pour la suite des choses, une mise à jour est attendue dans les prochaines semaines quant à l’aide financière demandée par la SÉMER à Québec.