Le Domaine Forget pourra continuer de rayonner au Québec et à l’international.

« Grâce à cette aide financière, notre institution pourrait offrir aux artistes d’aujourd’hui et de demain des conditions d’accueil optimales nécessaires à la pratique de leur art », souligne le président du conseil d’administration du Domaine Forget, Guy Chabot.

Douze des quinze bâtiments de l’organisme culturel ont besoin d’une dose d’amour, a justifié le ministre Mathieu Lacombe.

« C’est un domaine, dont les installations approchent le demi-siècle », précise l’homme, qui dirige le ministère de la Culture et des Communications.

De plus, l’impact économique et culturel du Domaine Forget est non négligeable pour Charlevoix et pour le Québec, croit-il.

« Parce que les gens ne viendraient pas des États-Unis si ce n’était pas une institution d’envergure. Je pense que ça justifie tout à fait l’investissement et ça ajoute de la force à l’investissement qu’on fait aujourd’hui », ajoute M. Lacombe.

La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, a salué l’aide de son gouvernement. Cette dernière affirme avoir travaillé fort auprès de ses collègues afin de les sensibiliser sur l’importance d’une telle contribution.

« Les gens, qui viennent ici, proviennent souvent de l’extérieur pour voir un spectacle, dorment dans la région et ensuite vont dans les boutiques pour dépenser », mentionne-t-elle.

Dès ce printemps, des travaux d’urgence débuteront. Le Domaine Forget poursuivra en 2025 afin de solidifier la structure et l’enveloppe de ses propriétés. D’importants investissements seront également faits dans sa salle de spectacles.

« Cet investissement fait partie d’un plan de mise à niveau de près de 13 M$ », indique Guy Chabot.

L’organisation attend maintenant des réponses d’Ottawa. Elle a fait une demande de financement de 2,7 M$ auprès de Patrimoine Canada.

De nombreux dossiers en culture dans Charlevoix

Profitant de sa présence dans la région, Mathieu Lacombe a rencontré plusieurs intervenants culturels. Il a notamment été question de la suite de l’Espace bleu avec la Ville de Baie-Saint-Paul. L’élu a tenu à répondre aux critiques de ses rivaux politiques

« Il n’y a eu aucun gaspillage, c’est-à-dire que la presque totalité des sommes ont été utilisées pour restaurer des bâtiments patrimoniaux », explique le ministre.

D’ailleurs, Mathieu Lacombe a confirmé que le dossier de la grange-étable Bhérer de Cap-à-l’Aigle, menacée de démolition, est actuellement à l’étude. Une décision devrait être rendue d’ici quelques semaines. La députée a précisé aussi que des gens ont démontré un certain intérêt à sauver le bâtiment.